Nous voilà partis en direction de Esch-sur-Sûre(-et-Certain-Même), puis Ettelbruck, Larochette et Grevenmacher où les moins bien nantis (taille du réservoir et compte en banque !) ont fait le plein.

J'ai noté que, par rapport à notre région, noire et sinistrée, l'essence était à peine moins chère : 1,619 € /L pour 1,650.  J'ai noté aussi que le diesel était à 1,4 .. €, une aberration écologique si pas économique ...  bien qu'il y aurait des tas de choses à dire et à contredire à ce niveau mais là n'est pas le propos, n'est-ce pas ?

Je suis passé outre le bistrot où tout le monde s'était arrêté et j'ai fait demi-tour au bout du pont qui enjambait la Moselle.

On est reparti après un bon petit café bien apprécié, offert par le Club s'il-vous-plait, merci !, vers Shengen, Monneren et Boulay-Moselle.

Là on a investi un grand parking.

Si certains sont allés se chercher à manger où se sont installés au McDo, la plupart d'entre nous, c'est peut-être un détail pour vous, ont mangé leur pic-nic debout, autour des motos, les conversations alimentant pareillement  cette pause qui s'est terminée à 13h00.   

À ce stade il nous  restait +/- 200 km à parcourir et c'est via Boucheporn (de quoi rappeler le Verdon et ses gorges profondes à certains ?), Faulquemont, Dieuze, Blâmont et Badonviller, via la route des lacs de Pierre Percée que nous avons repris la route.

Il était autour de 15 heures, et c'est donc à Badonviller que nous avons choisi de nous désaltérer à la terrasse du "Vieux Ciné", 2 Rue du Bienfaiteur C Crouzier, un quartier tout en pentes et en devers où il n'a pas été simple de trouver à planter la béquille de la GS alors qu'elle est pourtant calibrée en fonction du rabaissement de la machine ... car, oui, j'ai une version abaissée ainsi qu'une selle basse, ce qui ne m'empêche pas de savoir prendre de la hauteur quand c'est nécessaire !

En route pour les derniers 78 kilomètres !

Via Raon-l'Étape et La Voivre on arrive à Anould et la station U, ouverte 24/24.

Nous avons fait les pleins et, inopinément, sans crier "Gare !!", la GS de notre guide Michel - et pas Michelin, hein - s'est refusée à redémarrer après plusieurs tentatives et une poussette collective ! 

Heureusement, Philippe avait dans ses bagages un "booster" de batterie qui a rapidement réanimé la machine.

À noter que s'il avait un booster, c'est au détriment et à la place du sèche-cheveux, au grand dam de Michèle sa compagne qui l'a fait remarquer haut et fort, elle qui se plaint de l'inefficacité de ceux qui sont généralement mis à la disposition des clients des hôtels !

Perso, on avait pris avec nous le "Curl Secret Ionic" de Babyliss  dont on voit l'utilité sur la photo jointe ;-)

Je crois qu'on a eu besoin d'un gonfleur également ce jour-là, pour la machine d'Olivier mais je ne sais plus qui en avait un dans ses bagages.

Heureusement qu'il y a des participants qui sont prévoyants et au service des autres ...   

Il restait moins de 20 kilomètres pour atteindre notre hôtel : "Le Vétiné" à Le Valtin. 

Nous y étions vers 17h00, ce qui nous a laissé le temps de nous installer.  On a vidé les valises et j'ai transféré la "technique" (vêtements de pluie, cadenas, chiffon, trousse de dépannage crevaison, gilets jaunes en cas de manif, etc.) dans le top-case, de sorte que la machine était déjà prête pour la 1ère boucle du lendemain !!

On a pris l'apéro dans la salle du bar et les consos furent mises sur les chambres.

Nous avons mangé tous les soirs avec les mêmes 4 personnes : Philippe et Michèle ainsi que Jean-Louis et Linda.  Au petit-déjeuner c'était davantage le mélange en fonction des heures d'arrivée.  Nous avions d'ailleurs le choix entre sept heures quarante-cinq ou, pour les lève-tard, huit heures moins le quart ;-)

Je n'ai plus souvenir de ce que nous avons mangé ce soir-là mais ... euh ... c'était bon, comme chaque soir d'ailleurs avec une formule complète : entrée, plat & dessert.

Bonne nuit les petits !!