Jour 8 : Moustiers-Ste-Marie > Mâcon

Chapelle Saint Jean Baptiste - Château-Arnoux-Saint-Auban
Chapelle Saint Jean Baptiste - Château-Arnoux-Saint-Auban

Les photos du Jour 8 !!!!!!!!

 

On était au bout du voyage et il fallait rentrer au bercail.

La 1ère étape de la remontée nous faisait rejoindre le même hôtel qu'à l'aller, à Crêches-sur-Saône/Chaintré et comportait 401 kilomètres.

Nous ne sommes pourtant pas partis plus tôt qu'à l'habitude : petit-déjeuner à 7h30-8h00 et départ à 9h00.

L'empaquetage n'a pas été bien long d'autant que nous l'avions pratiquement clôturé la veille.

Rien à payer pour quitter l'hôtel car les consommations ont été réglées au fur et à mesure.  Une bonne formule qui évite des oublis et des reliquats qui finissent sur la note de l'organisateur : ça arrive plus souvent qu'on ne croit semble-t-il ...


Il y en a qui s'obstinent à être prêts une demi-heure avant tout le monde et on se demande bien pourquoi !  Heureusement, notre Président n'est pas de ce bois là, un peu comme nous qui ne sommes jamais les premiers sur la piste !!  

Par contre, une fois qu'on y est, on y reste, même quand l'orchestre arrête de jouer et commence à ranger tout le matos 😁

 

Et donc, nous voilà partis, après un dernier petit-déjeuner et un dernier au revoir à toute l'équipe de l'hôtel.

 

On est parti sur Puimoisson, Malijai, Château-Arnoux-Saint-Auban où nous sommes montés au belvédère de la Chapelle Saint Jean Baptiste pour prendre le frais et quelques belles photos ...

Nous avons poursuivi sur Aubignosc, Sisteron, Le Poët, Gap et Laye.

Après +/- 85 kilomètres, vers 11h50 (!) on s'est arrêté à La Fare-en-Champsaur pour acheter le pique-nique du jour (8,55 € pourboire compris !).

Quelques bornes plus loin et 1/4 d'heure plus tard, on s'est arrêté et on s'est installé autour de tables en bois.  En bas la rivière "Le Drac" et à l'horizon des montagnes enneigées : il y a pire comme point de vue !

On reprend la route dans la 1/2 heure et on enroule sur de belles routes.  À droite comme à gauche, les montagnes avec leur chapeau de neige découpent le ciel.

Pascal, qui ouvre le cortège, trifouille dans son sac de réservoir, sort son appareil photo et mitraille l'horizon, un coup à gauche, un coup à droite, zigzagant parfois plus que de raison à une allure de sénateur.

 

J'étais juste derrière lui et ... je suis passé devant, histoire de chauffer un peu les Pirelli Scorpio Trail II, toujours à une allure légale, bien entendu.  Un peu plus  tard, je regarde dans mes rétros et je vois que Vincent a eu la même idée jusqu'à ce qu'il s'arrête à l'entrée d'un village pour attendre les autres.

Je continue un temps, puis je me range à mon tour sur le bas-côté jusqu'à ce que je vois passer Jacques et Christel suivis par Éric ... puis plus personne !

 

Je repars et arrive à "La Prairie de la Rencontre".  Je passe outre mais me ravise et fais demi-tour jusqu'au parking aménagé.

Pascal nous avait parlé de cet endroit et nous avait expliqué ce qu'il s'y était passé il y a près de 210 ans, dont une scène en particulier !

Un peu comme Dark VADOR dans la saga bien connue, ouvrant son gilet dans un geste ... impérial et offrant ainsi son torse aux balles des soldats il a dit : "Je suis votre empereur !"

(Suivez le lien pour plus d'infos !)


Il avait bien prévu un arrêt à cet endroit, en pleine restauration pour le moment, soit dit en passant.

Si lui et Georges avec lequel il roulait en tandem à ce moment-là, se sont arrêtés quasi au bas de la statue, avec Ma Douce on a dû marcher un moment pour approcher le noble animal et le grand homme qui le chevauchait !  Voilà un arrêt qui s'imposait !!

 

On est reparti avec Georges, laissant Pascal à ses pensées ... les fameuses pensées de Pascal : à l'aise Blaise !!

C'est le moment opportun pour vous donner le lien qu'il nous a transmis, dès le lendemain de notre retour, vers son ALBUM du voyage !!

Sans les autres, avec Georges, on est reparti sur Le Pont-de-Claix et on a pris la rocade pour éviter Grenoble.  Encore une fois je souligne les diverses limitations sur les autoroutes françaises sur lesquelles il n'est pas rare de se retrouver à 110 km/h voire à "80-10" km/h justement sur des rocades comme celle qui nous occupe.

Il y a aussi la contrainte du 110 km/h par temps de pluie.

C'est bien plus simple dans notre plat et petit royaume où c'est 120 partout et par tous es temps, les limites concernant juste les tronçons en travaux :-) et Dieu sait qu'ils sont légion !

 

Après ça, j'ai dû foirer quelque part car je me suis écarté de la trace originelle pour me retrouver en permanence trop à l'ouest.

Si le Tom Tom s'en est accommodé en recalculant un nouvel itinéraire, le Tripy, lui, me rappelait sans cesse  mon erreur.

Du coup, on a emprunté des routes terriblement soporifiques faites de lignes droites et de ronds-points, en veux-tu, en voilà, avec des zonings commerciaux et industriels !   

Cela a duré ... trop longtemps.

 

À un moment, on a fait le point avec Georges.

Il a rentré les coordonnées de l'hôtel, a demandé un "parcours sinueux mais pas trop" et on a enfin pu prendre de l'angle un p'tit coup sur les derniers 50 kilomètres.  On a un peu tourné en rond à l'approche de l'hôtel car, bizarrement, d'après les infos nous transmises, il fallait renseigner la "Rue du Beaujolais" au GPS alors qu'il était sis Rue du Macônnais, sur l'axe principal.

 

Quelques mètres carrés à l'arrière du parking, bordés de cônes, nous étaient réservés.

Repas prévu à 19h30 avec, si j'ai bonne mémoire  :

  • feuilleté de poisson
  • carbonnades avec des frites, des frites, des frites !
  • tartelette au chocolat

Encore de bien bons moments à table, faut-il le souligner ?

      

Mais il est tard monsieur ... comme dirait le grand Jacques !

Pas loin de 600 bornes à se taper le lendemain !

 

Nous sommes convenus avec Georges de faire la route ensemble une fois encore.  

On était d'accord sur un point essentiel : pas d'autoroute quoi qu'il arrive ... quoique ... on verrait en fonction de l'état d'avancement et de la météo.

Dodo !

 



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