Notre ami a besoin de son petit expresso pour rester "top aware" (à ne pas confondre avec tupperware, n'est-ce pas ?).
Nous aussi d'ailleurs sauf, qu'en général, on prend un café allongé, souvent doublé d'un grand verre d'eau pétillante ...
Il restait alors plus de 220 km à abattre pour atteindre la banlieue grenobloise et comme nous sommes de grands bavards et qu'on s'attarde souvent aux terrasses, c'est le même Georges qui nous a
rappelé à l'ordre, comme souvent d'ailleurs !!
Départ sur la D436 et Étables puis Épercy (Haché ?) et Dortan puis la D936, la D91 le long de l'Ain avec Granges et
Champeillon, les D1084, D36 et D63 avec Saint-Jean-le-Vieux et Saint-Rambert-en-Bugey, la D1504 avec Argis,
Tenay et La Balme, la D1516 avec Leschaux, Saint Genix-les-Villages, les D916 A, D1006, D82, D28c et D28d jusque
Montferrat et enfin les D1075 et D1076 qui nous ont menés jusqu'à l'autoroute A48, entre le 467ème et le 468ème kilomètre de la trace du jour, à 5 lieues et
demie de l'arrivée !
(Pour info ou rappel pour les plus érudits, une lieue équivaut à 4,82803 de nos kilomètres).
N.B. : j'espère que vous suivez sur la carte sinon à quoi ça sert que j'énumère les "D" et les patelins traversés, hein ?
Croyez-moi, ces lieues n'ont pas été une sinécure.
D'abord Georges, qui menait le convoi à ce moment-là, est sorti bien trop tôt de l'autoroute : il n'avait pas enregistré le bon hôtel dans son Tom Tom, pensant qu'on logeait à
Voreppe.
On est donc remonté dessus avec Philippe en leader cette fois.
Las, la périphérie étant percluse de travaux, alors que je suivais la colorée R1300GS, mon Tom Tom n'en menait pas large et m'intimait de sortir de ce guet-appens.
Étant donné que Philippe n'avait pas fait ses preuves en tant que leader fiable - sorry Philippe mais tu ne contrediras pas cette assertion pour le moins acerbe, ou croate, tout en étant amicale
- je ne l'ai pas suivi et suis sorti ... trop tôt de cette rocade infernale, suivi par Georges.
Au final, c'est Philippe qui avait raison : il est arrivé à l'hôtel bien avant nous qui avons ramé longtemps et dangereusement avant d'enfin trouver la bonne voie, pas impénétrable finalement !!
Il était autour de 19h00 lorsque nous avons franchi la barrière du parking de l'hôtel. Plus tard, Benoit nous a exhortés à sécuriser nos motos sur le conseil de la Direction dans la mesure
où les malandrins n'hésitaient pas à cisailler les clôtures pour voler nos chères machines !!
Ibis "Budget" ou pas, le Spritz était à 9,50 €, un sacré budget en effet !
En fait, on a mangé au restaurant "Histoire 2" qui se trouvait à ... 2 pas de l'hôtel.
Quant au repas, constitué d'un plat à base de poulet mais agréablement accompagné d'oeufs brouillés et de légumes et ensuite du dessert, une tarte aux fruits, il était bien bon. On n'a pas
bu de Veuve Clicquot pour ne pas exploser le budget mais un bon petit vin blanc, qu'on boit sous la tonnelle ...
La chambre était minimaliste, avec un évier planté ouvertement dans la pièce et aucune penderie fermée, mais cela ne nous a pas empêchés de dormir du sommeil du juste !!
Demain, 8 septembre, "dernière" étape pour rejoindre le Port de Toulon avec 351 km au programme et un embarquement prévu à partir de 16h30, un largage des amarres à 19h00 et une
arrivée à Porto Torrès au nord ouest de l'autre île de beauté, 2,775 fois plus grande que la petite Corse, arrivée disais-je, prévue le lendemain à 7h00 !!