À droite, l’ile de
Caprera, à gauche "la panoramica".
On a commencé par la droite qui, en ces temps d’élections, a le vent en poupe dans toute l’Europe ...
On a franchi une route étroite, limitée à 10 km/h, avec la mer de chaque côté : plutôt insolite et rare.
Au bout du "gué" on est parti à droite de nouveau vers ce qui semblait être un espace de pique-nique, on est donc revenu sur nos "pas" et on a continué tout droit vers un parking suivi d’un
chemin en sens interdit au bout duquel se trouvait un musée dédié à Garibaldi.
Extrait de Wikipedia :
L’article qui lui est consacré est beaucoup plus long : je vous invite à le consulter.
Il y avait là une adorable vieille dame qui vendait des magnets et des autocollants. Elle était entourée d’un grand nombre de chats +/- errants qu’elle nourrissait dont une chatte en
particulier qui avait l’exclusivité d’une gamelle et qui ne mangeait qu’à table, autrement dit sur son étal ! Je ne suis pas sûr que les maigres bénéfices engrangés par sa petite entreprise
suffisaient à payer les croquettes !
On a fait l’impasse sur la visite du musée et on a retraversé la petite route au milieu de la mer. On a fait une longue séance de photos à cet endroit, dont un mémorable pastiche d’une
scène culte du film "Titanic", attention spoiler : il coule à la fin !!!
On s’est arrêté au port pour boire un coup et grignoter quelques snacks, nos amis ayant la dalle !
Après ça, on s’est lancé vers les hauteurs et "la panoramique".
Quelques beaux virages plus tard, notre leader Philippe a lancé sa svelte GS1300 dans la descente pour rejoindre le port, trop tôt manifestement, de sorte qu’on ne l’a pas suivi une fois encore
...
Avec Georges, on a continué à grimper et on s’est arrêté pour faire d’autres photos, de plus en plus belles 😉.
Lorsque nous sommes redescendus au port, il était moins une pour qu’on rate le bateau. Philippe et Mimiche étaient à la proue, parmi les premiers alors que nous étions tout à la poupe.
Notez qu’on aurait pu embarquer plus tard, la traversée se faisant pratiquement chaque demi-heure, jusque 19h15 pour la dernière fournée !
Nous avions toutefois encore plus de 80 kilomètres à parcourir par monts et par vaux pour revenir au village !
On a repris un bout de la mythique mi-raisin SS125 puis la SP115 et Bassacutena, la SS133 et Crisciuleddu, la SP5 et Algientu, Lu Lamoni et enfin la SP90 avec Baia
Vignola, Campesi, Falsaggiu et Canneddi !
Je revois à l’instant (15/10, 13h16), que Benoît nous avait proposé de se retrouver à 300m du village vers 18h30 pour prendre l’apéro dans un petit bar sympa et assister au coucher de soleil pour
notre dernière soirée en Sardaigne.
Hélas, nous sommes rentrés trop tard pour profiter de ce moment.
Faut dire aussi qu’il craignait de ne pas avoir récupéré la camionnette à temps pour l’habituel apéro maison : en effet, il avait dû la faire enlever car il l’avait refermée avec les clés à
l’intérieur et, chez VAG, sur certains modèles, le véhicule se referme automatiquement !
Vous imaginez le stûûûût !!
Ma fille a eu le problème une fois, avec sa Seat Arona, et le gamin dedans : je ne vous raconte pas la panique ... toute întérieure et maîtrisée qu’elle a vécu et les péripéties qui s’en
suivirent !!
Mais revenons-en à nos moutons ...
Du coup, pas de Bloody Mary ni de sunset, la soirée s'est passée "comme d’habitude".
Contrairement à nos voyages avec les marcheurs, il n’est pas question ici de soirées dansantes ou de karaoké ou même de quizz ou de ... bingo !
On mange et on boit, on reboit encore au bar pour les plus ... assoiffés, et puis on va faire dodo !!
À noter que les plus assoiffés de ... culture cette fois, se sont renseignés sur les choses à voir sur la route entre le village et le port d’Aranci où nous devions prendre le bateau qui
nous bercerait jusqu'à Livourne, sur la Botte.
Quand je dis assoiffés de culture, je devrais plutôt dire d'ésoterisme, jugez plutôt :
- tomba dei Giganti di Li Mizani
- tomba dei Giganti di Coddu Vecchiu
- église Stella Maris de Porto Cervo.
Allez, on a fait ses prières avant le dodo, on est paré, comme framboise, euh ... Ambroise !