Jour 10 : Boucle Trinità d'Agultu ...

15/09

Porto Pollo
Porto Pollo

Le soleil rouge se lève sur le village multicolore.  Un petit tour sur la terrasse pour apprécier le panorama qui nous est offert et c’est beau, y a pas d'aut’ mot !!

On se rafraichit, on se sappe et on se dirige vers le restaurant  !  La formule buffet géant a définitivement du bon : sucré, salé, continental, insulaire, y a pas à tortiller, on oublie le bruit ambiant et pique du nez dans son assiette 🤓
Plus tard, on retrouve nos machines qu’on regroupe devant l’entrée principale et on prend la route !
2 road-books aujourd'hui : le premier nous mène jusque Porto Pollo, le second poursuit jusque Palau et revient ensuite au village, 165 kilomètres au menu du jour, de quoi se ménager une visite touristique !
Nous voilà partis : après une quinzaine de kilomètres, on prend à gauche en direction de Costa Paradiso.  Voilà bien un endroit qui porte bien son nom : un "endroit paradis" comme dit souvent Benoît quand il commente ses vidéos.  Il y avait une maison à vendre à flanc de colline et j’ai photographié le n° de l’agence : si vous voulez finir au paradis, il suffit d’appeler !!
Demi-tour gauche, on revient sur la SP90 et on poursuit sur Falsaggiu, Campesi et Santa Teresa Gallura, une ville à visiter semblerait-il mais on continue sans désemparer !  On arrive à Porto Pollo et on pousse jusqu'à la plage.  
Et là, on s’installe à l’ombre d’un estaminet où l’on commence par boire un coup mais, étant donné qu’on s’y est incrusté, tels des bernard-l’hermite à leurs coquilles, Georges et moi, on s’est acheté un bon hamburger sarde 😄.
L’étape suivante nous menait à Palau.
Comme on avait décidé de prendre le bateau pour une visite de l’archipel de la Maddalena, j’ai indiqué la destination Palau Marittima au Tom Tom.  Georges était en tête à l’arrivée au port mais il est parti à gauche alors que l’embarcadère se trouvait presque face à nous.  Je ne l’ai dès lors pas suivi et Philippe a emboîté ma roue !  On est arrivé quelque 5 minutes avant le départ du bateau.  Pour ne pas perdre de temps, les préposés nous ont autorisé à embarquer immédiatement, à charge pour nous de payer les billets aller-retour à l’arrivée sur l’île !
On a appelé Georges, on l’a pressé et il est arrivé juste juste à temps !!
La traversée a duré un quart d'heure tout au plus.  À l’arrivée on est passé par le guichet : on a payé 31,40 € par équipage.  
Une bonne affaire sachant qu’un autre couple avait fait la réservation avant le départ de Belgique, craignant l’overbooking sans doute,  et  finalement ça leur a coûté 48 € et des rawettes !
Il est parfois plus rentable de se comporter comme des cigales :-)
À droite, l’ile de Caprera, à gauche "la panoramica".
On a commencé par la droite qui, en ces temps d’élections, a le vent en poupe dans toute l’Europe ...
On a franchi une route étroite, limitée à 10 km/h, avec la mer de chaque côté : plutôt insolite et rare.  
Au bout du "gué" on est parti à droite de nouveau vers ce qui semblait être un espace de pique-nique, on est donc revenu sur nos "pas" et on a continué tout droit vers un parking suivi d’un chemin en sens interdit au bout duquel se trouvait un musée dédié à Garibaldi. 

Extrait de Wikipedia :
[...]Né Joseph Marie Garibaldi le à Nice (département des Alpes-Maritimes sous le Premier Empire) et mort à Caprera (royaume d’Italie) le , est un général, homme politique et patriote italien. Il est considéré, avec Camillo Cavour, Victor-Emmanuel II et Giuseppe Mazzini, comme l’un des « pères de la patrie » italienne. [...]

L’article qui lui est consacré est beaucoup plus long : je vous invite à le consulter.
Il y avait là une adorable vieille dame qui vendait des magnets et des autocollants.  Elle était entourée d’un grand nombre de chats +/- errants qu’elle nourrissait dont une chatte en particulier qui avait l’exclusivité d’une gamelle et qui ne mangeait qu’à table, autrement dit sur son étal !  Je ne suis pas sûr que les maigres bénéfices engrangés par sa petite entreprise suffisaient à payer les croquettes !

On a fait l’impasse sur la visite du musée et on a retraversé la petite route au milieu de la mer.  On a fait une longue séance de photos à cet endroit, dont un mémorable pastiche d’une scène culte du film "Titanic", attention spoiler : il coule à la fin !!!

On s’est arrêté au port pour boire un coup et grignoter quelques snacks, nos amis ayant la dalle !
Après ça, on s’est lancé vers les hauteurs et "la panoramique".
Quelques beaux virages plus tard, notre leader Philippe a lancé sa svelte GS1300 dans la descente pour rejoindre le port, trop tôt manifestement, de sorte qu’on ne l’a pas suivi une fois encore ...
Avec Georges, on a continué à grimper et on s’est arrêté pour faire d’autres photos, de plus en plus belles 😉.
Lorsque nous sommes redescendus au port, il était moins une pour qu’on rate le bateau.  Philippe et Mimiche étaient à la proue, parmi les premiers alors que nous étions tout à la poupe.
Notez qu’on aurait pu embarquer plus tard, la traversée se faisant pratiquement chaque demi-heure, jusque 19h15 pour la dernière fournée !
Nous avions toutefois encore plus de 80 kilomètres à parcourir par monts et par vaux pour revenir au village !

On a repris un bout de la mythique mi-raisin SS125 puis la SP115 et Bassacutena, la SS133 et Crisciuleddu, la SP5 et Algientu, Lu Lamoni et enfin la SP90 avec Baia Vignola, Campesi,  Falsaggiu et Canneddi !
Je revois à l’instant (15/10, 13h16), que Benoît nous avait proposé de se retrouver à 300m du village vers 18h30 pour prendre l’apéro dans un petit bar sympa et assister au coucher de soleil pour notre dernière soirée en Sardaigne.  
Hélas, nous sommes rentrés trop tard pour profiter de ce moment.  
Faut dire aussi qu’il craignait de ne pas avoir récupéré la camionnette à temps pour l’habituel apéro maison : en effet, il avait dû la faire enlever car il l’avait refermée avec les clés à l’intérieur et, chez VAG, sur certains modèles, le véhicule se referme automatiquement !  
Vous imaginez le stûûûût !!
Ma fille a eu le problème une fois, avec sa Seat Arona, et le gamin dedans : je ne vous raconte pas la panique ... toute întérieure et maîtrisée qu’elle a vécu et les péripéties qui s’en suivirent !!
Mais revenons-en à nos moutons ...

Du coup, pas de Bloody Mary ni de sunset, la soirée s'est passée "comme d’habitude".  
Contrairement à nos voyages avec les marcheurs, il n’est pas question ici de soirées dansantes ou de karaoké ou même de quizz ou de ... bingo !
On mange et on boit, on reboit encore au bar pour les plus ... assoiffés, et puis on va faire dodo !!

À noter que les plus assoiffés de ... culture cette fois, se sont renseignés sur les choses à voir sur la route entre le village et le port d’Aranci où nous devions prendre le bateau qui nous bercerait jusqu'à Livourne, sur la Botte.

Quand je dis assoiffés de culture, je devrais plutôt dire d'ésoterisme, jugez plutôt :
- tomba dei Giganti di Li Mizani
- tomba dei Giganti di Coddu Vecchiu
- église Stella Maris de Porto Cervo.

Allez, on a fait ses prières avant le dodo, on est paré, comme framboise, euh ... Ambroise !

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