3ème jour déjà !
On n'était plus qu'à un jet de pierre qui roule de Mont-Dore et c'est là que nous avons laissé nos belles et, sans pour autant être rares, chères motos pour prendre le téléphérique du Sancy.
Une route en pente raide pour l'atteindre a fatigué ... l'emballage de mon sandwich et j'ai commencé à semer quelques tomates avant d'accéder à la cabine. Pour un peu, il se serait vidé de sa garniture ;-(
On était ainsi "un paquet", bien 40 voire 50 personnes entassés dans 6m2 à grimper ainsi, accrochés à quelques câbles de fortune pour nous amener à 1.790 mètres d'altitude, au pied d'un escalier de 850 marches, 850 marches vous imaginez, qui menaient au sommet du puy de Sancy.
On a été quelques courageux à se les taper toutes.
Moi, mais aussi Georges, David, Jean-Pierre M. et peut-être d'autres encore qui peuvent se manifester si l'envie de manifester les prend : n'oubliez pas les gilets jaunes !
David nous a félicités car, il faut bien le dire, certains d'entre nous avaient 7.300 jours de plus que lui au compteur et encore, je ne compte même pas les années bissextiles.
Là-haut, on avait une vue à perpète bien entendu mais également un tas de fourmis ailées, très zélées d'ailleurs, pour se retrouver ainsi aussi haut à perturber ce qui aurait pu être un beau moment de sérénité et de plénitude entière ;-)
Je suis redescendu comme j'étais monté, par paliers, et à un moment j'ai rejoint Ma Mie ainsi que Philippe et Mimi, Benoît et Sylvie ainsi que Jacques et Christel. Nous avons mangé ensemble autour d'un taon mort ou moribond, James Moribond.
Un palier plus bas, on s'est arrêté à une terrasse pour boire un verre. On y a croisé 4 jeunes gens qui discutaient en français et en espagnol. J'ai poussé la chansonnette "Aïe, aïe, aïe, aïe, Canta y no llores" ... et on a échangé quelques mots en espagnol : MA Douce a fait une licence en interprétariat et ça nous sert à l'occasion ...
On a continué la descente ensemble pour rejoindre la cabine du téléphérique. En attendant, Giusi a fait la connaissance d'un vieil homme, qu'on appellera Roméo (Giusi et Roméo , ça sonne bien, non ?), éminemment sympathique, âgé de quatre-vingt-onze ans qui nous a raconté quelques anecdotes émaillant sa très longue vie. Il a notamment été motard et fut l'heureux possesseur d'une Motobécane 350 dans les années soixante-dix. Une sacrée machine, indeed !!
On est monté dans la cabine vers 13h45 et on a regagné le parking où nos chères montures nous attendaient, patiemment, sans piaffer, malgré un soleil de plomb.
On est parti sur La-Tour-d'Auvergne, Saint-Genès-Champespe, Picherande, Besse-et-Saint-Anastaise et Chambon-sur-Lac, sur la D996, où nous avons fait la pause de l'après-midi à 'L'Escale", face au ... Lac Chambon !
Il restait à regagner Orcines et c'est via Saint-Nectaire, Aydat, Saint-Genès-Champenelle et Laschamps que nous l'avons fait, toujours en crochetant par une station-service pour faire les pleins d'essence.
Le soir, apéro en terrasse et repas 4 services en salle avec une cuisine toujours copieuse et d'un très bon niveau. J'aurais pu faire quelques photos pour que vous vous rendiez compte par vous-même mais le chef étoilé me l'a interdit ;-)))))
Croyez-moi sur parole ou demandez aux autres !!
La boucle du lendemain "Le Livradois Forez" annonçait deux-cent-quatre-vingt-sept kilomètres et six heures trente-et-une à dos de moto. Un restaurant était également réservé à La Chaise Dieu pour douze heures trente. Encore un programme bien alléchant, n'est-il pas ??