Georges cherchait des amateurs pour l'accompagner pour un voyage qu'il avait rêvé de faire en direction de la Toscane et de l'Ombrie : un mix de 2 trips effectués par le club Europamoto en 2017 et en 2021.
Jours 00 et 01 : OK.
Achat pique-nique, petit tour en ville puis direction plein sud vers Vézelise, Poussay, Madegney, etc ...
Vers midi, on a trouvé l'endroit pour pique-niquer : c'était au bord de l'Étang Mansuy à Sanchey.
Il y avait là un tandem de motos totalement customisées dont seuls quelques détails permettaient d'identifier la base mécanique. Je me questionne sur l'homologation de ce type d'ORNI !
On a profité du calme de l'endroit pour piquer une petite sieste.
Plus tard, on a fait les pleins à Conflans-sur-Lanterne et on a pris le café, histoire de se "fouetter" un peu car la digestion et la chaleur ne font rien pour vous tenir "aware" comme dirait JCVD !
On a poursuivi sur Calmoutier, Rougemont et Champoux jusqu'à arriver aux portes de Besançon. Atteindre l'hôtel n'a pas été des plus simples et nous avons été obligés d'emprunter des sens interdits et des voies semi-piétonnes pour rejoindre le Quai Vauban. Le tenancier de l'hôtel, un petit homme élégant et affable, nous a d'ailleurs dit que certains clients arrivaient escortés par la police tant il faut bafouer les lois du Code pour arriver sur le pas de la porte !
Nous avons rangé les motos juste devant, sur ses indications, afin qu'elles soient dans le champ des caméras de surveillance. À l'aide de nos cadenas, nous les avons fixées aux rambardes du quai.
Étant donné que nous étions tôt sur place, après une toilette rapide, nous sommes partis pour la visite de la ville, une bien belle ville d'ailleurs, qui mérite qu'on y passe 2 ou 3 jours tant il y a des choses à voir.
Le repas s'est tenu dans un des restaurants de l'hôtel, "La Coudée" (il y a aussi le "Vesontio" et sa cuisine italienne) , où nous avons très bien mangé et où Georges, passionné de vin, nous a fait profiter de son savoir et de son expérience en la matière.
Nous avons gagné nos belles chambres avec vue sur le Doubs et ... ouïe sur le "ting ting" du tram et le brouhaha des gens de passage, tout cela restant parfaitement supportable la fenêtre ouverte.
Longue étape d'un peu moins de 500 km.
Cette étape, l'une des plus longues du voyage (472 kms), nous voyait franchir la frontière italienne pour rejoindre Pont-Saint-Martin dans la basse vallée d'Aoste.
La théorie voulait qu'on prenne le petit-déjeuner à 8h00 pour décoller à 9h00.
En pratique, on ne s'est que très rarement tenus à cet horaire, la faute à des petits-déjeuners trop copieux et des conversations interminables ;-). Il était rare qu'on démarre avant 9h30.
Là, il nous restait de tout de la veille (pain, charcuterie, fromage, fruits), les aliments frais étant gérés par Georges qui possède un sac isotherme Wunderlich et qui demandait systématiquement qu'on mette ses blocs à glaçons dans les congélateurs des divers hôtels.
On a marqué un premier arrêt à Mignovillard et avons trouvé un endroit pour pique-niquer près d'une mairie à Billiat : il y avait là une maisonnée qui semblait inoccupée où nous avons emprunté la table et les chaises !
Vers 16h15, nous avions grand soif et nous nous sommes arrêtés à Beaufort, sur l'Avenue du Capitaine Bulle, au "P'tit randonneur", à la table 16 !
À la table d'à côté il y avait un couple de motards (BMW F800 GS) avec lequel la conversation s'est naturellement engagée. Après les présentations on est venu à parler de notre destination et de l'itinéraire pour y arriver.
C'est là que nous avons appris que tous les hauts cols étaient encore fermés, une chose à laquelle personne n'avait pensé, ni Jean-Michel, ni Georges, ni nous. Ils ne sont en effet ouverts qu'entre juin et septembre pour la plupart. (Dès lors, la question du Stelvio - ou pas - au retour ne se posait plus !)
C'est alors que Georges est allé chercher sa carte de la région et qu'avec nos deux "sauveurs" on a élaboré un plan B.
Au lieu de continuer sur Bourg-Saint-Maurice, on est légèrement revenu sur notre trace pour ensuite franchir le Col des Saisies et atteindre Chamonix-Mont-Blanc pour ... le traverser via le tunnel (11.611 mètres) et arriver à Courtmayeur.
Cette option nous a fait gagné 1/2 heure sur l'horaire, ce qui fut une bonne chose car nous étions à la bourre : il était 17h30 et il restait normalement 175 bornes à abattre.
On a gagné du temps mais ... pas de l'argent : 31,70 € pour passer sous la montagne et encore 18,20 € pour un tronçon d'autoroute pas plus long que le bras !!!
On en est sorti et avons repris le road-book pour rejoindre l'hôtel Crabun où nous étions attendus.
Ils avaient pris note de notre intention de manger sur place et nous avons été agréablement surpris par une cuisine presque "comè a casa !" et un service prompt et efficace : des pâtes à la putanesca, une bistecchina è verdure, et un rondo de desserts (poire à l'alcool, tiramisu et panacotta).
Le régime ? Per domani !!
Une "spéciale" La Spezia avec un début très très tortueux sur des chemins de chèvres, puis une pleine du Pô soporifique, un pique-nique au bord d'un étang de pêche tenu par un personnage haut en couleurs, un 2ème tiers de parcours sur des routes au trafic dense, une erreur d'embranchement d'autoroute qui nous a coûté un slalom au forceps dans les embouteillages, et une fin de road-book ondulant à souhait pour rejoindre notre hôtel Nella.
Repas du soir dans la pizzeria juste en face dans une belle ambiance : encore une journée à marquer d'une pizza blanche !!!
23/05/2022
Tout est dit, ou presque, dans le résumé ci-dessus ! Qu'ajouter en bas de ça ?
Qu'on a commencé par faire quelques courses au Conad du coin : des eaux, de la fontina, du jambon Norcia, du pain, des tomates, des carottes et des pommes. On est sorti de là à 10h35 !
Que le début de l'étape fut effectivement assez compliqué à négocier avec, comme l'a dit Georges, un "mini Stelvio" d'entrée de jeu.
Les lacets courts, très courts, sont difficiles à négocier avec une moto encombrante et chargée comme une mule.
Sans compter que parfois la voie n'est pas libre et ne permet pas d'élargir la trajectoire. J'ai une fois encore utilisé la technique du frein arrière tout en accélérant (un dosage savant à la limite du calage, Nikov !) afin de la resserrer autant que possible et cela a plutôt bien fonctionné.
Alors, effectivement, la traversée de la plaine du Pô est une catastrophe pour le motard qui aime enrouler : il n'y a que les innombrables ronds-points pour sortir de la léthargie mais c'était un passage presque obligé pour aller de l'avant.
À 11h30, nous faisions les pleins à Bollengo et, une heure et quart plus tard, nous avons trouvé l'endroit paradis (comme dit Benoît WARNOTTE de Pulsion Horizon) sur la SP55 à hauteur de Pomaro Monferrato.
À peine avions-nous déballé nos victuailles qu'un gars en FIAT Brava break s'est porté à notre hauteur pour nous signaler qu'il allait refermer la barrière d'accès, le temps de sa pause de midi. Comme on se méfiait de la notion de "pause de midi" il nous a précisé qu'il serait de retour dans les 45 minutes.
À son retour, il nous a signalé qu'on pouvait prendre le café de l'autre côté de l'étang et qu'il y avait également des commodités.
On l'a rejoint là. Une longue discussion s'en est suivie concernant le Covid, la manipulation des informations, le complotisme, mais ... j'avoue que ça devenait trop technique pour moi, même si mon italien est moins pauvre que mon tailleur, comme on dit chez nos "false friends" anglais !
On l'a abandonné là, convaincus qu'on n'arriverait pas à le raisonner et on a continué jusqu'à atteindre Gattorna où, au Bar Thomas, Georges a pris un café (souvent accompagné d'un verre d'acqua frizzante) alors que Josée et moi, nous partagions une Birra Moretti 66 cl !
Nous sommes arrivés à l'hôtel vers 19h00.
J'ai décroché la valise de gauche et le top-case ainsi que le sac de réservoir et amené le tout à la chambre, plutôt vieillotte avec l'une ou l'autre fourmi baladeuse mais pas de quoi prendre ses jambes à son cou non plus car l'espace y était, ainsi que toutes les commodités requises.
Nous avons pris le repas au ristobar pizzeria "Per Dire" .
On a partagé une pizza (ail et tomate) à 3 en guise d'entrée et ... un hamburger (chacun !) accompagné de frites et/ou de légumes : le meilleur des deux mondes ;-)
Il n'y avait plus qu'à traverser la rue pour regagner l'hôtel et dormir du sommeil du juste !
Un road-book Tom Tom avec 269 kilomètres et passage par Lucca et Volterra. Repas du soir à l'Osteria antica Buzzina.
À 14h15, nous sommes arrivés à Lucca (Lucques en français dans le texte, mais pas le Lucques PAQUIER que tout le monde connait ... )
On a commencé par boire un coup (j'ai pris une bière artisanale et locale, la Zita) et puis on a arpenté quelques rues pour arriver à la Place de l'Amphithéâtre, tout en remplissant l'album photos du jour !
Autre haut lieu d'art et de culture à Volterra, ville que nous avons atteinte vers 17h15. Notre arrivée vaut que je vous la raconte !
Comme souvent dans ce genre de ville historique, l'entrée se fait par une grande porte percée dans une haute muraille.
Il y avait bien un panneau d'interdiction mais j'ai malgré tout franchi le pas et me suis avancé de quelques hectomètres jusqu'à ce qui semblait être un atelier de réparation de motos anciennes.
Le gars du magasin en est sorti et a commencé à me faire la leçon et à me vilipender au point que je m'apprêtais à faire demi-tour, ce qu'il me déconseillait de faire dans la mesure où c'était sens interdit et que le mal était fait. Que devais-je faire alors, Seigneur ??
Et c'est justement la présence d'une bonne sœur qui se trouvait non loin de là, et qui avait assisté à la scène, qui nous ouvrit la voie et nous donna la bénédiction alors que l'autre, derrière, continuait à vociférer !!!!
Ainsi donc, nous avons traversé tout le village, à pas d'homme, jusqu'à atteindre la place tout en haut.
De là, nous sommes partiellement redescendus à pied et avons profité des beautés qui nous étaient données à voir, entre les impressionnants édifices et les statues polychromes ...
Nous sommes arrivés à Poggibonsi, à l'hôtel Ambassador où nous allions loger 3 nuits.
Nous pouvions enfin débarrasser la GS de toute l'encombrante bagagerie pour ne garder que le top-case.
Mauvaise nouvelle (relative) : le restaurant de l'hôtel n'était pas encore ouvert. Toutefois, la réceptionniste nous recommanda 3 restaurants à 1/4 d'heure à pied maximum. Cela nous donnait finalement l'embarras du choix.
C'est sur l'Antica Osteria di Bazzino que nous avons jeté notre dévolu pour le premier soir. La trouver ne fut pas chose aisée dans la mesure où les indications pour s'y rendre étaient un peu confuses, à moins que ce fût nos esprits qui l'étaient (?)
En fait, la ville semble coupée en deux par ... je ne sais quoi, sans doute une grande artère routière.
Il faut passer dessous pour rejoindre le centre et, de l'hôtel, le choix est ... cornélien de savoir par où passer pour faire au plus court.
Ce soir là, à l'insu de notre plein gré, nous avons "choisi" la version longue du road-book, une promenade apéritive fort bien venue finalement !!
À l'arrivée nous avons été bien récompensés avec un accueil avenant et une carte qui augurait du meilleur.
On a commencé par trois "calices" de vin blanc puis un "primo" et "un secondo" arrosés d'un vin choisi une fois encore par notre ami Georges.
Nous avons quitté les lieux vers 23h00 et sommes revenus sur nos pas grâce aux petits gnocchi blancs que nous avions laissés derrière nous à l'aller !
Soit dit en passant, nos chambres étaient très spacieuses et confortables.
Les motos dormaient dehors, devant l'entrée de l'hôtel et nous les avons attachées l'une à l'autre par 2 cadenas.
Nous n'avons par ailleurs jamais eu d'inquiétude particulière de ce côté-là tout au long du voyage.
Bouclette de 163 kms avec arrêts fréquents pour s'imprégner des paysages, puis repas à Volpaia.
23/05/2022
L'album photos du jour avant tout !!
Pas de courses et pas de pique-nique aujourd'hui.
Le petit kilométrage nous a convaincus de changer de formule, une fois n'étant pas coutume.
La journée a mal commencé avec la GS de Georges qui refusait de "clignoter". Le commodo de gauche faisait défaut et le klaxon ne fonctionnait pas non plus ... Après quelques tentatives et la consultation du manuel, nous avons finalement cherché l'adresse d'un garage à proximité et au moment de prendre la route, tout est rentré dans l'ordre !!
Affaire à suivre toutefois à l'occasion au même titre que le problème du top-case qu'il avait déjà perdu lors d'une de nos sorties précédentes au Lac de Bairon et qu'il perdra une nouvelle fois lors d'un jour prochain en Italie ...
Les arrêts que nous avons faits nous ont été imposés par la beauté des paysages, les photos en témoignent !
Ce fut le cas à Gaggiano, à Castelnuovo Berardenga, à San Felice, à Gaiole avec son Château de Brolio ainsi qu'à Villa !!!
Celui que nous avons fait à Volpaia était plus terre à terre dirais-je, même si la vigne c'est aussi et pour bonne part la terre également ... Tout ça pour dire qu'on avait faim et que, lorsque nous sommes passés devant l'enseigne de La Bottega, on n'a pas résisté à franchir le grillage !
On y a passé un très agréable moment et on a très bien mangé même si le sanglier que nous avons pris, Ma Douce et moi, ne l'a pas totalement convaincue, trop salé qu'il était. Georges a par contre particulièrement apprécié ses aubergines grillées, ses raviolis à la ricotta et son vin : je pense même que c'est là qu'il a le mieux mangé de tout le séjour ...
Après cela, je suis parti devant et j'ai roulé un peu idiot comme on dit dans le jargon, dans la mesure où je ne me suis pratiquement plus arrêté, au point que nous étions de retour à l'hôtel à 16h30.
Nous aurions pu en rester là et nous reposer un peu plus qu'à l'habitude (on en avait tous besoin) mais nous avions tous les 3 un goût de trop peu.
D'où l'idée, adoptée à l'unanimité, de reprendre la route pour une petite quinzaine de kilomètres jusque San Gimignano.
On a rangé les GS de chaque côté de cette étonnante Harley Davidson Pan America, la première que je vois en vrai d'ailleurs. C'est la raison pour laquelle je l'ai prise en photo plutôt 3x que 2 ! Une machine à découvrir semble-t-il !
Puis on est entré par la grande porte dans la ville !
Elle se singularise par ses hautes tours : au nombre de 75 à une lointaine époque, on en compte encore 13 actuellement.
Leurs fonctions ? Je crois avoir entendu qu'il s'agissait de fabriquer des pièces de tissus les plus longues possibles sans rapiéçages, et il fallait dès lors prendre un maximum de hauteur pour laisser pendre ces draperies. Plus la pièce était longue et plus elle avait de valeur.
À confirmer car je n'ai pas chercher la réponse ailleurs !
Cela c'est terminé à la Caffetteria Gellateria Olmo srl sur la "Piazza della Cisterna" derrière une bière artisanale, une eau pétillante et un verre de vin blanc, accompagné d'une énorme quantité de chips.
Retour à l'hôtel. Douche et départ pour l'autre restaurant qui nous avait été renseigné, aidés cette fois par l'appli de Google Maps pour y arriver !
Hélas, Il Covo était fermé. On a dès lors choisi de retourner à l'Antica Osteria di Bazzino. Cette fois nous avons dû manger à l'intérieur car la terrasse était complètement réservée.
On a attendu un peu avant d'être pris en charge mais on a tout aussi bien mangé, un peu moins toutefois car on s'est contenté d'un plat de pâtes et d'un p'tit coup de "vin biologique de la maison".
Retour à l'hôtel et dodo !!
Bouclette effectuée ... sauf qu'on a pas visité Sienne ! Trop tard !!
Après ça, nous sommes rentrés à la cool, toujours à l'affût de belles images et avons ... zappé Sienne !!
Forts de l'expérience de la veille, on a téléphoné au restaurant pour réserver 3 places en terrasse : quand on tient une bonne adresse, il faut la garder !
Avant de rentrer à l'hôtel, nous sommes passés à nouveau au magasin bio du coin pour constituer les provisions du pique-nique du lendemain.
Nous nous sommes ensuite dirigés vers le restaurant où nous arrivâmes vers 20h15 !
Avec Josée on a pris des "coccoli stracchino" qui auraient pu faire office de plat unique : 7-8 tranches de prosciutto, autant de boules de pain frit et un ravier de fromage. On a tout de même pris un "secondo" (pan peposo, pici et paccheri pour Georges) et puis un sorbet citron pour les plus courageux ;-)
La promenade digestive du retour effaça tout cela sans problème et c'est légers (!) que nous avons regagné nos chambres.
Je pense qu'on a commencé à rassembler nos affaires, sans trop de conviction toutefois, car le lendemain nous quittions l'hôtel Ambassador en direction de Trasimeno sul Lago et l'hôtel Il Gabbiano !
Après les deux boucles toscanes, c'est vers l'Ombrie que nous transporte cette journée.
À 15h00, nous sommes arrivés à Cortona : une visite et une halte au bar s'imposaient !
Café et eau gazeuse pour Georges et bières pour nous
Quant à la ville, comme les autres, elle recèle des édifices intéressants : on ne se lasse pas et partout où l'on pose les yeux, on découvre des détails qui méritent d'être pris en photo !
Il y a bien sûr aussi quelques boutiques qui offrent le meilleur comme le pire, à la demande !
Dès 17h30, nous avons atteint notre hôtel "Il Gabbiano".
Il s'agit d'un spacieux complexe hôtelier géré par une famille, un frère et deux sœurs.
Nous étions bien installés, face à la piscine et avec vue sur le lac.
Par ailleurs, la chambre était très spacieuse et comportait des espaces de rangement en suffisance même si, en matière de penderies, il fallait accrocher son linge avec une perche munie d'un crochet, à moins de mesurer plus de 2 mètres ... Nous avons utilisé les meubles bas ;-)
Derrière une cloison mobile se trouvait une cuisine semi équipée (évier, taques électriques, frigo) avec de la vaisselle. Elle nous a été utile à l'occasion.
Nous avions choisi la formule en demi-pension. Elle offrait chaque jour le choix entre 2 entrées et de 2 plats ainsi qu'un verre de vin et une grande bouteille d'eau.
Le dessert était en supplément : une bonne manière de se discipliner !
Le repas du soir ne se tenait pas dans la salle de restaurant mais dans une salle annexe, au mobilier et à la déco très simples et à laquelle on accédait en descendant un escalier.
La nourriture était très bonne mais le service extrêmement rapide : pas réellement le temps de terminer son "primo" que le "secondo" arrivait au galop ! Je présume qu'en haute saison, il n'en sera pas de même.
Voilà à l'évidence une manière de ne pas s'éterniser à table !!
Les motos étaient stationnées à bonne distance de la rue et couvertes par des auvents de sorte qu'on ne les a pas sécurisées. Je rappelle juste que la mienne est équipée d'un système d'alarme ...
Nous avons regagné nos chambres et avons rapidement trouvé le sommeil.
Nous étions arrivés à la moitié du séjour et la fatigue commençait à se faire sentir ...
Heureusement, les 2 jours qui allaient suivre consistaient en 2 boucles pas trop longues et qui autorisaient une adaptation en cas de nécessité.
Très belle boucle aujourd'hui avec visite de Todi (sul voi) et Spoleto ainsi qu'un crochet par les monts Sibillins avec un sommet à 1520 mètres.
26/05/2022
On y a croisé le chemin d'un autochtone qui nous a davantage encore précisé les choses.
On est sorti à "La Piazza del Mercato" pour ensuite continuer notre ascension jusqu'au Duomo di Santa Maria Assunta.
Après ça, on a arpenté quelques rues typiques !
Il ne restait plus qu'à reprendre le "métro", rejoindre notre point de départ et retrouver les motos !!
On est retourné au même bar "Collicola" et avons pris du café, de l'eau et un cornet simple puis on s'est rééquipé et on a repris la route en direction des montagnes !!
Quel plaisir de serpenter vers les sommets avec cette fraîcheur qui vous entoure progressivement.
À plusieurs reprises, sur la route nous avons vu le panneau "Ascoli Piceno", la ville natale de mon défunt papa. On était à moins de 50 kilomètres de là et, même si l'envie y était, on a renoncé à l'idée d´y pousser une pointe : on ne débarque pas ainsi après 35 ans sans crier gare ou, à tout le moins, sans prévenir de notre arrivée.
Car oui, la dernière fois que nous sommes allés à Ascoli, c'était en 1987. Notre fils Raphaël n'était pas encore né, vous vous rendez compte ?
Et donc, on est arrivé au sommet (+/- 1540 mètres), Georges a enfilé sa petite laine et il m'a invité à me lancer dans la descente en premier.
Toute modestie gardée, il semblerait que je sois à la moto ce que Paolo Savoldelli ou Vincenzo Nibali étaient ou sont à la bicyclette !
Il suffit de faire confiance aux freins en fait ... et à sa bonne étoile !!
Au retour à l'hôtel, on a emprunté un seau, de l'eau et une éponge et on a fait un brin de toilette rapide aux GS qui étaient mitraillées de myriades d'insectes de tous poils (?).
Puis ce fut à notre tour de se passer un savon, puis repas en terrasse cette fois avec des pâtes à l'ail en entrée et une excellente escalope aux champignons pour ce qui me concernait !
On a embarqué dans la chambre 2 bouteilles d'eau qu'on a mises au frigo.
Bonne nuit les petits !!
Des vignes, des cols, des villages typiques et des "rallongis" pour trouver de l'essence ...
On a quitté Pienza vers 14h00 en direction de San Quirico d'Orcia, Lama et Montalcino.
À un moment on est arrivé sur des champs entiers de coquelicots. J'ai continué ma route alors que Georges, lui, s'est arrêté pour prendre quelques photos.
Nous sommes arrivés aux portes de Montalcino et nous l'avons attendu, attendu, il n'est jamais venu, zaï, zaï, zaï !!
En fait, l'accès à la ville était interdit. J'ai questionné un gars qui scrutait son portable, assis sur un muret : il m'a dit ne pas comprendre pourquoi on avait mis là un panneau d'interdiction (à même le sol, assuré par un sac de sable en guise de lest).
Je me suis engagé à pas d'homme dans la ville, me suis arrêté un peu plus loin et j'ai appelé Georges pour lui expliquer la situation.
Après ça, j'ai traversé la ville au ralenti puis j'ai ramé pour sortir du traquenard des ruelles piétonnes de Montalcino alors que Georges filait devant sans s'arrêter, à juste titre et comme je lui avais conseillé.
On est parti, sans lui donc, dans les montagnes, sur des routes tortueuses a souhait et ombragées, avec une autonomie d'essence qui décroissait au fur et à mesure qu'on grimpait : le genre de situation qui vous met directement mal à l'aise, voyez ?
Station service annoncée par le Tom Tom à 45 bornes alors que le tableau vous affiche que le réservoir contient de quoi en parcourir 38 ...
Ouais, je sais, ce sont des choses qui ne doivent pas arriver pour peu qu'on anticipe la demande d'autant que l'offre (en carburant) ne manquait pas juste avant d'attaquer les cols !
Finalement on a fait un aller/retour de 20-25 bornes pour trouver le précieux et cher liquide avant de revenir sur nos pas pour ne rien perdre du beau tracé du road-book.
La dernière halte fut opérée à Chiusi (fermés en français !) où nous avons fait la causette avec un vieil homme intarissable sur les choses à y voir (nan, c'est pas près de Dinant !).
On s'est laissé aller à manger des petites douceurs (blindées de chocolat et/ou de confiture) accompagnées de cafés et d'eaux gazeuses avant de faire un petit tour dans les environs.
Il ne nous restait alors plus que +/- 35 kilomètres à parcourir pour rejoindre notre hôtel "Il gabbiano" auquel nous sommes arrivés aux alentours de 19h22.
Douche fissa et retrouvailles à 20h30 autour d'une table toujours aussi accueillante et délicieusement garnie de mets arrosés d'un suave Chianti "Superiore" !
Ce soir-là c'est Georges qui a craqué pour une portion de tiramisù, mais pas nous, pas nous !!
Plutôt que de laisser les motos en bas, dans le parking, on les a rangées dans "l'air de chargement des bagages", bien plus près de nos chambres.
C'est que tout cela est bien lourd à trimballer.
On a fait un peu de ménage dans nos affaires en vue du départ le lendemain matin. En effet nous entreprenions notre "remontada" vers notre chè-è-è-ère patri-i-i-ie ... la Belgique !!
Galère autour de Bologne avec un road-book approximatif mais récompense à l'arrivée avec une très belle chambre et un repas bien au dessus de la moyenne au restaurant Cavour !
Nous sommes arrivés à l'adresse indiquée, Via Cairoli 1, Zara Rooms & Suites mais ne voyions rien qui pouvait ressembler à un hôtel.
Nous avons suivi un "autochtone", lui à pied, nous en moto, mais sans succès.
Nous sommes revenus au point de départ et avons appelé au n° que j'avais en ma possession.
Une dame est arrivée à peine quelques minutes plus tard pour nous remettre les clés de nos chambres ainsi que celle d'un grand garage commun où nous avons pu mettre nos motos en sécurité.
Les chambres étaient très belles, toutes neuves, spacieuses, avec une salle de bain parfaite et ... un mini-bar garni (bière, eau, soda) sans supplément.
Pour ce qui est du petit-déjeuner, elle nous a remis des tickets "à valoir" que nous avons utilisés le lendemain matin au bar qui se trouvait juste en bas de la résidence. Seul bémol : il n'y avait que des viennoiseries à la carte et le café "standard" s'apparentait à de l'eau colorée. À ce chapitre, on avait pris l'habitude de beaucoup mieux ...
Pour ce qui est du repas du soir, elle nous avait communiqué quelques adresses et au moment de choisir, après avoir questionné quelques farfelus dans le village, on s'est dirigé vers le restaurant Cavour au n°25 de la rue homonyme.
Nous n'y étions que nous 3 et avons pu prendre le temps de questionner sur les plats et de faire notre choix en connaissance de cause, conseillés par une dame très aimable et très à l'écoute.
On a super bien mangé et bien bu, sans avoir la peau du ventre bien tendue, pas merci petit Jésus, le tout pour 114 €.
En fin de repas, on a bavardé avec la dame en question et celle qui devait être sa maman, et il a été question de nos origines respectives et de notre parcours.
On est sorti de là à 22h20. On a marché une dizaine de minutes tout au plus pour rejoindre nos appartements et on n'a pas tardé à trouver le sommeil, toujours dans une ambiance de vacances !
Étape bouclée sous la pluie pour les 20-30 derniers kilomètres, après l'arrêt au Lac de Resia célèbre pour son clocher immergé !
C'est à Spiazzo qu'on a trouvé l'endroit parfait pour le pique-nique. Tout y était : l'ombre, les bancs, le clapotis de la rivière (Fiume Sarca), etc.
Quel plaisir de grignoter de bonnes choses en plein air : le bonheur est là, tout autour !!
Tout à côté de là, il y avait un amoncellement bizarre de vieilleries ...
Rien à voir avec un dépôt sauvage comme on en voit hélas trop souvent dans nos bois et nos campagnes. Non ! C'était là, à dessein, sans savoir toutefois quel dessein a animé les responsables de cette œuvre interpellante ! Que soit !! J'en ai tiré trop de photos ...
Plus tard, on s'est arrêtés entre Sant'Antonio di Mavignola et Madonna di Campiglio, sur le Viale Dolomiti di Brenta, on a planté les béquilles pour immortaliser des sommets couverts de neiges éternelles, comme si elles en avaient encore besoin ...
Le petit café revigorant a été pris à Fondo, sur la terrasse de l'hôtel Lady Maria ... à la décoration intérieure déjà autrichienne ou allemande avec des boiseries omniprésentes, voyez le genre ? Il était 16h00 environ.
Ensuite, nous avons pris la direction de Merano puis plein ouest sur la SS38 via Castelbello-Ciardes, Latsch et enfin la SS40 vers Glorenza et arrivée au Lac Resia et le fameux clocher de Curon Venosta Vecchia où l'arrêt photo est obligatoire !
Les voies du Seigneur y sont navigables !!
La météo avait changé. Il faisait froid et gris et, à l'horizon, précisément là où nous allions, le ciel était noir.
Georges a conseillé d'enfiler les tenues de pluie et il a eu mille fois raison car, à peine quelques minutes plus tard, une belle drache nous est tombée sur le râble.
Et bien voilà : on n'aura pas pris les combis pour rien. C'est vrai qu'elles squattent pas mal d'espace à elles seules et ne pas s'en servir peut être frustrant car on se dit qu'on aurait pu prendre d'autres choses, plus utiles, ou futiles d'ailleurs !
Nous sommes arrivés tout trempés à la Pension Sant Lukas à Pfunds, en Autriche.
Sur les indications du réceptionniste, nous avons été mettre les GS à l'abri dans un garage où se trouvaient déjà quelques motos, 6 ou 7 je dirais.
Nous avons rangé les nôtres pour faire en sorte que leurs propriétaires puissent tous sortir si, d'aventure, nous étions les derniers à prendre la route le lendemain matin !
Notre chambre donnait sur l'arrière qui ouvrait sur un long balcon commun et ... une rivière, la Bad Inn, qui faisait un bruit permanent de torrent. Je ne sais pas si c'était dû à la météo de la veille ...
L'hôtel ne faisant pas restaurant, nous sommes allés manger à la pizzeria Vabene, toute proche.
On a pris des carpaccio en entrées et chacun y est allé de son plat de pâte "à sa sauce" en plat : un "fantasia" pour Ma Douce (gorgonzola/broccoli) dont elle parle encore tant ce mélange l'a convaincue, un "schinkenrahmsauce" (carbonara) pour moi et ... un "je-ne-sais-plus-quelle-sauce" pour Georges, à moins qu'il ait pris autre chose finalement !
On pensait boire un Montepulciano toscan mais on a eu un vin des Abruzzes, avec 2 "z" et 3 verres ;-)
On a demandé à féliciter le chef et le serveur nous a dit que c'était son père qui était au fourneau. Cela étant, le jeune gars était pressé de terminer sa journée car il est venu encaisser à table alors que nous devisions encore gaiement. Pas de souci toutefois, nous avons pu terminer notre conversation avant de quitter les lieux !
Retour à la Pension et extinction des feux de position, de croisement et de route !
Étape austro-allemande sur des routes très roulantes mais parfois chargées en trafic.
Les routes autrichiennes (et plus tard les teutonnes) sont des pousse-au-crime tant leur revêtement est parfait et qu'elles ondoient un peu comme des rivières, et ... ça coule et ça roule tout seul. Je m'attends encore aujourd'hui à recevoir l'un ou l'autre P.V. à la maison tant il a été difficile de retenir nos montures !
En plus de ça, elles offrent également des paysages verdoyants et montagneux qui forcent à ... s'arrêter parfois pour fixer tout ça sur pellicule : ce fut le cas à Fließ en Autriche notamment !
C'est à Füssen, en Allemagne cette fois, que nous avons déniché le paradis du pique-nique ou presque : abri à l'ombre et rivière (la Lech) !
Finalement les jours se suivent et se ressemblent.
Cela me rappelle un compte-rendu que j'avais rédigé il y a bien longtemps, et qui disait : "Vroum Vroum, Miam Miam, Glou Glou, Vroum Vroum, Miam Miam, Glou Glou, Rrrrr Zzzz Rrrrr Zzzz", un "comic trip" façon Gainsbourg.
Mais cela est terriblement réducteur, n'est-ce pas ?
On avait envie de tremper les pieds dans la rivière mais on n'y a mis que les mains pour se rafraichir le visage !
Plus tard on a fait un arrêt photo au pied d'un des nombreux châteaux qui se dressent sur des promontoires rocheux abruptes (à Schwangau).
Plus tard encore, on a atteint un joli plan d'eau (Illasbergsee) à Halblech où nous nous sommes désaltérés avec encore et toujours du café et de l'eau gazeuse.
Ensuite on a roulé, roulé, roulé nord-ouest en passant par, tenez-vous bien, Marktoberdorf, Mindelheim, Illertissen, puis est vers Laupheim, Untermarchtal, puis nord sur Schelmenbühl, Gemadingen, Bad Urach, Kohlberg et, enfin, Pliezhausen, notre lieu de résidence du jour !
Là aussi, des routes splendides et tout aussi roulantes sur lesquelles il faut ronger ses freins à disques de 305 mm de diamètre ...
Nous sommes arrivés à l'Hôtel Schönbuch un peu avant 19h00.
La jeune réceptionniste a tout de suite rendu la main dès lors qu'elle nous a entendu parler anglais. Incroyable que dans un hôtel pareil, on engage du personnel qui ne parle qu'allemand, nein ?
Heureusement, quelqu'un a immédiatement pris le relais.
Mauvaise surprise : apparemment j'ai réservé l'hôtel, non pas directement sur son site web mais via "HRS" qui est un "booking.com" allemand.
J'avais bien vu que l'entête de la réservation ne correspondait pas mais j'ai pensé qu'il s'agissait juste d'une chaîne d'hôtel.
Me voilà appris.
Conséquence : les petits-déjeuners n'étaient pas compris dans le prix de la chambre, dont coût 13 € par tête !
La réduction senior est venue partiellement réduire la douloureuse : c'est bon d'être vieux parfois.
On a questionné sur le parking pour nos "bikes" et la réceptionniste d'insister pour qu'on les rentre dans une pièce au rez-de-chaussée.
Nous : "Via l'entrée principale ?"
Elle : "Oui, bien sûr !" Il va pleuvoir cette nuit, rentrez-les "
Nous : "???"
Elle pensait qu'on était à bicyclette en fait !
Avec des casques intégraux, j'vous jure !!!
Bon : la chambre était splendide et spacieuse et le mini-bar à disposition.
Le restaurant était au diapason.
Évidemment la carte était "tout en teuton" : des hiéroglyphes auraient probablement été plus compréhensibles pour nos esprits latins !
Heureusement, la serveuse a fait du mieux qu'elle a pu pour nous guider dans nos choix. Georges et Ma Douce ont choisi du cabillaud accompagné de riz noir, de carottes, d'asperges, etc. Quant à moi j'ai demandé un "typical dish" et j'ai eu droit à un truc souabe qui comprenait 3 sortes de viandes avec un accompagnement de légumes et de sauces qui satisfirent mes papilles !
Un détail m'est revenu. Au moment de verser le vin, la serveuse nous a d'abord servis, nous les hommes puis elle a demandé à Josée si elle acceptait qu'elle lui verse le fond de la bouteille. Bizarre non ?
Déjà de servir les messieurs avant les dames, et puis de demander si elle voulait le fond du breuvage ...
Apparemment ça ne se fait pas chez les souabes, pour quelque breuvage que ce soit d'ailleurs et pas juste pour une question de dépôt donc, et de nous sortir le terme "spuckeschluck" (et de l'écrire sur un bout de papier) qui sonne comme une espèce de crachat guttural très imagé concernant "les fonds de quoi que ce soit" !
On a quitté le restaurant pour regagner nos chambres (120 & 124) puis ... je suis redescendu pour renseigner nos numéros à la serveuse qui nous cherchait un peu fébrilement et qui m'a remercié !!
Et bien voilà, encore une de faite : on arrive presqu'au bout du bout !!
540 bornes au programme pour clôturer ce magnifique voyage : un parcours ponctué par un arrêt pique-nique dans un charmant endroit.
Les 160 derniers kilomètres au cruise-control en mode "pilote automatique" dans un parfait confort : merci la GS !!
29/05/2022
Les dernières photos du séjour ICI !!
Une fois encore, on a pris nos aises pour ce qui allait être la dernière journée du voyage : même pas peur des 540 kilomètres qui nous attendaient au(x) tournant(s).
Tenue civile pour prendre un copieux petit-déjeuner, puis passage à la réception pour régler la note et enfin, arrimage des bagages.
Outre de se brancher à son cordon air-bag, Georges devait penser à compléter la fixation de son top-case par un long sandow (câble élastique), cela depuis sa mésaventure du J .. où il s'était de nouveau décroché.
Parfois il oubliait l'un, parfois l'autre.
À la même enseigne, il m'est arrivé quelques fois de rouler en oubliant de fermer à clé l'un ou l'autre bagage ou, plus grave, d'attacher mon casque ... après un arrêt rapide par exemple. Il y aurait bien une check-list à faire avant chaque départ pour ne rien oublier !
On est parti à 10h00, check-list complètement cochée !
On avait fait les pleins la veille, en toute fin de journée ce qui me laissait une autonomie d'environ 370 kilomètres à en croire l'ordinateur de bord.
On a pris la direction de Böblingen, puis Pforzheim et Karlsruhe sur des routes bien roulantes et toujours au revêtement parfait.
À hauteur de Bad Bergzabern, on a planté nos GS de part et d'autre de l'entrée d'un supermarché "Kissel SBK" pour y acheter ... du fromage et des tomates-cerises : c'est tout ce qu'il manquait pour compléter notre repas de midi !
Un quart d'heure plus tard à peine, nous trouvions à nouveau un petit coin sympa, au bord de la rivière Erlenbach qui formait plus loin un petit lac.
Même plaisir à partager de nouveau le pain et le fromage et le reste, en plein air !
Il est pas beau mon petit bout de sandwich là ?
Ne dirait-on pas un croisement du drapeau suisse et de celui de Sardaigne avec ses "quattro mori", non ? Avec certes un peu d'imagination ou de daltonisme ou de strabisme divergent ??
Bon, bon, je vois que je ne vous convaincrai point ... à la ligne !
Ainsi donc, nous continuâmes sur Pirmasens, nous nous trompâmes à l'échangeur de Höheischweiler pour ensuite repartir de la bonne roue vers Zweibrüken et Neukirchen et nous nous arrêtâmes à Heusweiler (15h30) pour boire un café, chaud pour l'un, glacé pour les autres dans un bistrot tenu par un couple de calabrais : un arrière goût d'Italie, en quelque sorte, et des ciao en guise d'au revoir !!
Il restait à poursuivre sur Merzig, à faire les pleins à Schengen puis filer vers Esch-sur-Alzette avant laquelle on a bifurqué plein nord sur Luxembourg, Cappelen et Habay-la-Neuve où nous arrivâmes vers 18h30.
On s'est longuement salué en évoquant déjà quelques anecdotes du voyage et en se promettant de renouveler l'expérience qui fut concluante, enrichissante et particulièrement sympathique ... mais là je déborde déjà sur l'épilogue !
Et donc, comme déjà indiqué, on a pris l'autoroute à une encâblure de là et on ne l'a quittée que 150 kilomètres plus tard, pour les quelques uns qui nous restaient à faire avant atteindre la maison.
Au total, je ne sais pas exactement combien on en a parcouru mais on tourne autour de 4.200 km, l'odomètre affichant un total de 5.833 ! En fait, je pensais que le Trip2 cumulait les distances du Trip1, que je mettais à zéro chaque matin, mais ça n'a pas été le cas.
29/05/2022
On commence par le lien vers l'album photos COMPLET de Georges : il me l'a envoyé en 3 étapes via "We Transfer" et il est "brut de décoffrage" comme il a dit ! J'en ai choisi 2 pour clôturer ce compte-rendu !
Que dire encore ?
Que j'appréhendais un peu ce voyage pour plusieurs raisons :
Voyez, il y avait matière à être pour le moins un peu inquiet.
Et bien, tout cela a été balayé très rapidement tant le voyage s'est bien passé.
Certes, il a fallu parfois faire preuve de patience et de capacité d'adaptation à diverses situations qui se sont présentées mais, au final, on a pu compter les uns sur les autres, on a toujours été de l'avant et on s'est construit un magnifique voyage au cours duquel on a pu profiter de chaque instant et avec "zéro déchet", cette expression pour faire un clin d'œil à Georges qui est sensible à l'écologie depuis toujours, avant même que le terme n'existe !
Josée (dimanche, 29 mai 2022 21:36)
Merci Al pour ce très beau voyage. Tu as été un pilote hors pair et le compte rendu que tu en as fait avec détails croustillants m' a fait revivre une fois de plus les émotions ressenties. Je me suis régalée. Un grand merci à Georges pour la mise sur pied de ce beau projet, sa bonne humeur et très bonne compagnie !! Merci encore à notre GS sans laquelle je n'aurais pu faire ce merveilleux voyage!!✌️
T@z (dimanche, 29 mai 2022 00:29)
Vaut le détour: Todi les p'tits qu'on spotche.