Cette fois encore, outre le tracé sur le Tom Tom, j'ai ouvert également celui du Tripy.

Nous sommes passés par Les Salles-sur-Verdon et on a marqué un premier arrêt après une 40aine de kilomètres, à Bauduen, exactement, sur les bords du Lac de Sainte Croix.  J'ai eu un peu de mal à rassembler les troupes pour la photo de groupe : qu'ils sont dissipés ces jeunes !!

On est reparti pour 55 bornes de plus sur Baudinard-sur-Verdon, 

Villeneuve, Montmeyan, La Mourotte, L'Éclou, Malaurie, jusqu'à arriver à Vinon-sur-Verdon.  Il y avait là un grand espace pour se garer et une aussi grande place, en travaux mais entourée de bistrots.

On ne savait d'ailleurs pas lequel choisir.

Une serveuse, plus toute jeune mais ô combien sympathique, "avè l'assent du sude", nous a invités à nous installer peuchère ! 

Tellement sympathique que j'ai signé "Bel accueil" dans un livre grand ouvert que j'ai pris pour un livre d'or alors qu'il s'agissait de l'agenda des réservations ! 

Le soleil tapait tellement fort là-haut (ceci explique peut-être cela) que je me suis confectionné un couvre-chef avec mon "tour de cou" ou "buff"  : plutôt réussi le couvre-chef à en croire Bénédicte mais surtout bien utile car je prends tout au niveau du front !!  Je plains les chauves et compatis ... 

"Le Mistral" qu'il s'appelait le bistrot mais on n'est pas parti en coup de vent et on y est resté longtemps.

J'ai payé la tournée générale, une fois n'est pas coutume !

12.622 mètres plus  tard (merci Tripy !) on s'arrêtait en haut du barrage de Gréoux (de force !!)

Philippe, juste derrière moi, a été à son tour déséquilibré et la GSA s'est couchée sur le flanc droit, un peu coincée par la rambarde.

Vu le peu d'espace que nous avions, il n'a pas été simple de la redresser.

Constat : rétro droit cassé.

Encore une fois, plus de peur que de mal et ... merci à la rambarde qui a, à l'en croire, retenu Michèle !!

Il y a eu au moins une autre chute, celle de Filippo qui roulait tout seul à ce moment-là et qui s'en est sorti pareillement pour remettre sa belle GS (bleu, blanc, rouge, avec les jantes dorées ...) sur ses roues.

Dans ces situations, l'adrénaline et l'amour-propre font soulever des montagnes !!

Y en a qu'ont essayé ...

Remis de nos émotions, le rétro remis dans le top-case, nous voilà repartis en direction de Esparron-de-Verdon, puis La Chérine, Super Quinson et ... Quinson où nous repérons, petit patatpon, un restaurant : le Café du Cours.

Bonjour !

On regarde le tableau à l'extérieur et on fait son choix.

Je crois qu'il y a eu 4 cabris rôtis, 1 blanquette de cabri (Béné) et 2 tagliatelles aux cèpes (Michèle et Georges).

On avait déjà bien remarqué que la patronne était ... comment dire ... particulière.  Elle ne savait pas qu'elle avait une telle bière en stock, ne savait pas s'il y avait assez de cabri, à une question posée elle répondit qu'on était dans, je cite, "le trou du cul du monde", elle ne demanda pas non plus avec quoi nous voulions accompagner nos viandes ...

Un personnage, c'est sûr !

J'ai cru au départ qu'elle était très "second degré", avec un humour à la même température mais, au moment de payer, chacun son dû, elle est vraiment partie en ... euh ... sucette et est devenue désagréable et c'est un euphémisme !

Si vous avez suivi le lien en bleu ci-dessus, je vous invite à lire les avis des clients : ils sont édifiants !!

Cela étant dit, l'essentiel ne réside-t-il pas dans ce qu'on a dans l'assiette ?

Certes !!  Le cabri rôti était très bon, les tagliatelles n'ont pas suscité de commentaires, par contre, la blanquette de cabri ne contenait que 2 os et un mélange de pâte et de riz, au grand désespoir de Bénédicte qui se rattrapera plus tard ... vous l'allez voir !!

On est reparti sur Artignosc-sur-Verdon, puis Montpezat et on est arrivé à Sainte-Croix-sur Verdon, qu'il était un peu plus de 15 heures.

Nouvel arrêt cette fois avec une heure d'avance sur "le petit 4 heures" comme on dit pour les enfants.  "Le comptoir" était ouvert et c'est cette fois Vincent qui a régalé.  Une qui s'est régalée c'est bien Bénédicte qui a pris de la tarte ET une glace, double dessert après un repas frugal et indigeste ...

On n'était plus qu'à 20 bornes de La Bonne Auberge et on était de retour vers 16h30.

Vu qu'on avait du temps devant nous, on en a profité pour se poser un peu avant de nous préparer.

"En dernière minute" on a décidé de refaire un rapide aller-retour dans le centre du village.  On a croisé Georges qui en revenait après avoir acheté quelques bonnes choses locales (olives notamment).

Au retour, on n'a pas pris d'apéro (ça m'étonne tiens !) et on a rejoint notre table rapidement.

On a appris que Michèle était partie manger une glace toute seule pendant que Philippe a rentré la GS dans la camionnette : ce faisant, il l'a une nouvelle fois couchée et s'est fait une élongation en la redressant tout seul.

Je lui ai déjà dit qu'il pouvait demander de l'aide mais il est habitué à se démerder tout seul, depuis toujours !  Le problème ici c'est que le parking était en devers et les devers c'est l'enfer, demandez surtout à des personnes  de petites tailles qui acquièrent des hautes motocyclettes ;-)

À noter que Philippe ne fait pas partie de cette petite communauté !

À noter également que je suis allé au garage (fermé et qu'on est venu m'ouvrir) pour récupérer les valises sur la GS afin de commencer à préparer nos bagages en vue du départ le lendemain matin.

Mais revenons à table : Pascal était avec nous ainsi que Vincent et Bénédicte cette fois.

Au menu ce soir :

• tartare de thon rouge
• joue de bœuf confit avec ... 
• tarte chocolat-banane

C'était le dernier repas à La Bonne Auberge et on a demandé à voir le cuisinier que nous avons copieusement applaudi à son apparition.  Elle fut brève car il "avait des trucs sur le feu !"

Au sortir de la salle, les tenanciers nous ont offert une petite goutte au bar et nous ont remercié pour notre présence dans leur établissement.

Une adresse à retenir, encore une, assurément !!

Retour en chambre et tri des vêtements.

Extinction des feux !!