Le Jura

Du 23 au 28 juin

22/06/2021

Avec Ma Douce, on ne s'est pas laissés endormir par les vaccins Covid-19.

On a pris les devants de sorte que nous sommes tous deux doublement vaccinés et, comme nous sommes également majeurs, nous pouvons d'ores et déjà voyager dans toute l'Europe, et cela en comptant les 14 jours supplémentaires pour être complètement vaccinés : merci Pfizer !

 

Du coup, pour un premier voyage à moto cette année, nous avons sélectionné la belle région du Jura, un trip organisé par Pulsion Horizon.

On pouvait le faire en 4 ou 5 jours mais nous le ferons en 6 car le retour prévoyait une étape longue de 613 kilomètres avec arrivée à Namur.  Nous nous arrêterons à Saint-Dizier afin de la couper +/- en deux.

 

Nous avons eu droit à une réunion d'information le 3 juin à Hannut où nous avons rencontré Benoit WARNOTTE, le G.O. de Pulsion Horizon et d'autres motards avec lesquels nous avons déjà sympathisé et que nous retrouverons sans doute sur la route dans le Jura ou ailleurs, plus tard !

 

Nous sommes presque fin prêts et la Tracer ne demande qu'à bouffer du kilomètres avec ses nouveaux pneus ^^.

On s'attend à une météo mitigée mi-ensoleillée mais loin des chaleurs caniculaires vécues ces derniers jours, c'est là l'essentiel !

 

Rendez-vous demain à 10H00 avec l'ami Georges qui s'est également inscrit.

 

Comme d'hab vous aurez droit au compte-rendu mais peut-être devrez-vous attendre car à peine rentrés nous repartirons 3 jours plus tard en direction des Hautes-Alpes pendant une dizaine de jours avec un club de marcheurs  !!

 

Les voyages  forment la jeunesse et tiennent en forme la vieillesse :-)

***

Jour 1

Basilique Notre-Dame d'AVIOTH
Basilique Notre-Dame d'AVIOTH

Les photos du jour

 

Vu qu'on repart dès jeudi pour un autre voyage, en autocar cette fois, en direction du Lac de Serre-Ponçon et ses environs avec un Club de Marche, je n'aurai matériellement pas suffisamment de temps pour rédiger un compte-rendu "convenable" de ce très beau voyage dans le Jura avec Pulsion Horizon.

Du coup, histoire de vous faire patienter, j'ai chargé les photos dans la gueule à Google jour par jour sachant que :

  • lors des deux premiers on est descendus jusqu'à Bois d'Amont avec arrêt à Contrexéville,
  • les deux suivants on a fait deux boucles sur place
  • les deux derniers nous ont ramenés à la maison avec étape à Saint-Dizier.

Voilà pour l'essentiel, place aux images.

Si j'ai le temps, j'ajouterai quelques commentaires !

16/07/2021

ADDENDUM, nom didum !

 

18 jours (!!!!!!!!!!!!!!!!!!) après le retour de ce "jurassic trip" 

voilà que j'entame -enfin- le compte-rendu tant attendu !!

Inutile de souligner que la tâche s'avèrera ardue car, même s'il y a des road-books et des photos à l'appui, il est clair que les détails qui émaillent généralement ce genre de récit, sont pour la plupart tombés dans les oubliettes de l'histoire avec un petit "h", aspirés par le temps qui passe !

 

Figurez-vous que la veille du départ j'ai reçu un appel (manqué) du Luxembourg suivi par un SMS d'un certain CHRISTIAN qui me disait qu'il participait au voyage et, comme il n'avait pas envie de rouler seul jusqu'à Contrexéville, il me proposait qu'on se retrouve à Wanlin !

Une proposition qui ne se refuse pas évidemment, et nous avons fixé le rendez-vous vers 10h00-10h15.

Avant le départ pour Wanlin le lendemain matin, par acquit de conscience, j'ai fait un saut à la station Q8 la plus proche, pour vérifier la pression des pneumatiques Dunlop Roadsmart III : c'est que la Tracer était bien chargée, parce qu'on roule en duo bien sûr, mais aussi parce que les valises et le gros top-case étaient bien lourds.

 

Nous sommes partis un peu après 9heures et sommes arrivés juste dans la fourchette proposée à la station Total sur la E411.  Christian, sur sa BMW R 1250 RS (quelle belle machine, indeed !) est arrivé en même temps que nous.

Nous avons fait les pleins, échangé quelques mots, puis passage aux toilettes et sommes partis sans plus tarder.

Encore une quarantaine de kilomètres sur l'autoroute pour sortir dans la périphérie de Neufchâteau puis, direction Florenville, Limes et arrivée à Avioth où un arrêt est obligatoire pour admirer la Basilique Notre-Dame.

Après une courte visite, profitant d'une météo sympa, on s'est attablé au bistrot d'en face et on a fait plus ample connaissance avec notre nouvel ami motard qui a payé la 1ère tournée. 

Il est résident luxembourgeois, possède une grosse entreprise de chauffage-sanitaire sur la région, entreprise dont il cède "petit à petit" les rênes à un de ses fils  qu'il continue à épauler avec l'énorme expérience qu'il a acquise dans le domaine ces dernières décennies.

Il profite d'ores et déjà d'une espèce de sorte de pré-retraite pour voyager, seul en moto, accompagné de sa femme en voiture et il parcourt ainsi l'Europe et le reste du monde à sa guise.

Voilà un portrait qu'il ne reniera pas j'espère, les commentaires étant là pour me contredire si nécessaire ;-)

Petit détail en passant : il est (encore) plus petit que moi, ce qui n'est pas une mince affaire, et sait dès lors ce que cela implique comme difficultés parfois ...

La maison natale de Jeanne-d'Arc
La maison natale de Jeanne-d'Arc

Nous sommes repartis sur Thonnelle, Montmédy, Louppy-sur-Loison, Brandeville, Damvillers, Azannes-et-Soumazannes (!!) jusqu'à arriver à Étain.

 

Nous sommes légèrement sortis du road-book pour chercher le snack qui était renseigné sur le Tripy. 

Comme il était près de 13h45, le cuistot était "démob" et nous avons dû  nous contenter de pains bagnats et de sandwiches ! 

Nous avons mangé en terrasse car Il faisait encore beau (crooaaaa crooaaaa) ...

Nous étions à mi-chemin et sommes repartis +/- une heure plus tard en direction de Warcq, Vigneulles-lès-Hattonchâtel, Heudicourt-sous-les-Côtes, ( y a pas plus court comme noms de patelins, hein ?), Apremont-la-Forêt,  etc.

Une route barrée nous a fait un peu perdre la boule et la flèche (!!) jusqu'à ce que, grâce à une appli qu'il avait sur son smartphone branché à la RS, Christian nous remette sur le road-book des dizaines de kilomètres plus loin.

Il a choisi ce moment pour partir en quête de carburant alors que nous continuions, Josée et moi vers Greux et par-delà !

Nous avons atteint Domrémy-la-Pucelle où se trouve, je ne vous apprends rien, la maison natale de Jeanne-D'Arc. (un saut dans l'histoire ? cliquez !)

 

La visite des lieux était gratuite (jusque fin juin) et nous l'avons faite rapidement puis nous avons traversé la rue pour boire un coup en face.
Sur le conseil de la patronne on a goûté au "Cola à la mirabelle" et ce fut ma foi une bonne surprise.  Nous avons là aussi profité du beau temps en terrasse ...

Lorsque nous sommes repartis, bien plus tard, il me semble avoir deviné les feux de position de la BM' de Christian.  Un peu plus tard, en arrivant sur Neufchâteau (88321, Vosges !) j'ai fait le plein et il s'est arrêté pour nous attendre.  Lorsque nous sommes repartis, il a été retardé par le trafic et, alors que je prenais la 3ème sortie au rond-point suivant, il a continué tout droit.  De nouveau, entre les fichiers "trb" et les "gpx" ou autres, il existe parfois des différences et, pour peu qu'on se perde de vue, on prend des voies différentes.

J'ai poursuivi sur Châtenois, Houécourt, Mandres-sur-Vair et suis arrivé à 88140 Contrexéville, à l'Hôtel des Lacs, Route du Lac-de-la-Folie.

Christian était déjà là et il avait pris notre clé également.

Nous avions la chambre 1 au rez-de-chaussée.

J'ai désarrimé le top-case et la valise droite et rentré le tout.

 

La valise gauche est la valise "technique" avec les vêtements de pluie, gilets jaunes (en cas de manif), bloc-disque, 2 antivols vélos, outils de pique-nique, de crevaison, etc ...

 

Nous avions rendez-vous au restaurant à 19h30.

Nous ne savions pas si d'autres participants allaient se joindre à nous.  L'hôtelière n'en savait pas beaucoup plus, juste qu'il y avait eu pas mal de désistements (Covid ?) mais qu'un autre couple devait probablement nous rejoindre ...

Et de fait, après le repas du soir (salade, steak, dessert), une "vieille" GS est arrivée sur le parking avec un couple à bord.  Il était +/- 21h00.

On a juste fait les présentations car les nouveaux arrivants devaient prendre possession de leur chambre et s'y installer. 

Ils étaient partis dans l'après-midi de chez eux (Jemappes je crois ...) et avaient mangé en route.

Nous allions faire plus ample connaissance le lendemain matin, au petit-déjeuner ...

 

En fin de soirée, alors que j'avais laissé la Tracer dans le parking en contrebas, je l'ai remontée pour la ranger aux côtés de ses deux sœurs à deux roues pour, primo, qu'elle se sente moins seule pour la nuit et, twingo, pour avoir plus facile au rechargement au matin.


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Commentaires: 2
  • #1

    Alberto (samedi, 17 juillet 2021 15:34)

    Pour les amateurs de R 1250 RS sachez que pour 2022 la teinte "Austin Yellow" disparait du catalogue. Par contre, une nouvelle robe blanche avec cadre rouge du plus bel effet apparait pour la routière sportive d'outre-Rhin.

  • #2

    Alberto (mercredi, 21 juillet 2021 19:15)

    Tiens, dans le même article de Moto-Net, j'ai vu que le rédacteur de l'article s'étonnait du fait que BMW ne proposait pas de nouveaux coloris pour les R1250GS et RT et de supposer l'arrivée imminente de... 1300 GS et RT ! Alors, info, intox? ?


Jour 2

Mont-Calvaire, SOMBACOUR
Mont-Calvaire, SOMBACOUR

Petit-déjeuner fixé de concert à 8h00.

Et donc, nous étions cinq à table : en plus de Christian, nous avons fait la connaissance de Béatrice et Epifanio.  Je vous les présenterai ultérieurement dans la mesure où nous n'avons pas énormément échangé ce matin-là sauf à parler du voyage en cours. 

À ce stade, nous ne savions pas si nous allions être rejoints par d'autres motards qui auraient pu se rendre directement dans le Jura au départ de Capellen comme il était possible de le faire. 

C'était un peu le brouillard à ce niveau et, tant qu'à parler "météo", sachez qu'il pleuvait à sauts ou presque ce matin-là.

Nous avons revêtu les plastiques et sommes partis bien plus tard, vers 10h00, en profitant non pas d'une éclaircie, mais d'un moindre débit de précipitations.

Météo de ce matin, 7h31 !
Météo de ce matin, 7h31 !

L'étape faisait 281,939 km et passait par Lombrot-le-Sec, Darney, Bains-les-Bains (!!), Magnoncourt, Fontaine-lès-Luxeuil, Saint-Sauveur et, après un peu plus de 90 kilomètres ... Lure que nous avons traversé à faible allure, à la recherche d'un restaurant.

Après un demi-tour gauche, nous avons planté nos machines à quelques hectomètres du "Sirocco",  pas l'attraction du parc Walibi, mais un resto maghrébin au centre de Lure !!

Notez qu'en matière d'attraction, le serveur et sa ferveur en était un peu une !

Et donc on s'est tous rabattus sur le plat du jour qui n'était autre qu'un couscous avec 3 viandes : boulette, poulet et merguez.  Pour faire court, je dirai qu'il ne cassait pas cinq pattes à un mouton mais bon, on n'était pas là pour faire les fines bouches.  L'important est que nous avons mangé au chaud et au sec.  Plutôt qu'un café, sur le conseil dudit serveur intarissable, nous avons terminé par un thé servi de façon traditionnelle comme vous l'imaginez. 

Nous sommes repartis de Lure vers 14h05 alors qu'il ne pleuvait plus mais, sauf erreur, nous avons gardé nos tenues de pluie, le ciel restant menaçant.

SOMBACOUR, Mont-Calvaire
SOMBACOUR, Mont-Calvaire

Nous sommes repartis sur Magny-Vernois, Villersexel, Autrey-le-Vay, Cure-et-Adrisans, Baume-les-Dames, Vercel-Villedieu-le-Camp, etc.

À un moment, au détour d'un rond-point, on s'est retrouvé face à une route barrée.  Impossible de passer de quelque manière que ce soit, le pont était bloqué.  On a repris le rond-point, à la sortie suivante, guidés par un panneau jaune "Déviation" et au bout de quelques kilomètres  sur une large nationale, arrivés à un nouveau rond-point, sans qu'il y ait de signalisation, j'ai pris la 1ère sortie pour terminer la course dans un cul-de-sac et l'entrée d'une carrière !

Palabres, discussions, conciliabules et ... retour au 1er rond-point !

On questionne les gars qui nous confirment qu'il fallait bien prendre cette large nationale mais qu'il fallait continuer bien plus loin pour ensuite revenir sur Longeville si j'ai bonne mémoire, mais elle peut faillir !

Voilà une déviation qui nous a coûté plusieurs dizaines de kilomètres avant que nous rejoignions le road-book.  C'est ce qui arrive dans les grands pays comme la France, monsieur, la Frrrrance, comme dirait Galabru !!

 

On a continué sur Évillers, puis Septfontaines et on est arrivés au pied du Mont-Calvaire de Sombacour, moment et endroit idéal pour marquer un arrêt après +/- 2 heures de roulage !

Josée et moi avons enlevé les plastiques : faut dire que pour se rendre au lieu d'aisance, publique et bien propre, c'est à souligner, cela facilite grandement les choses !! 

Et puis, le temps allait clairement en s'améliorant avec un soleil retrouvé !

 

Nous avons poursuivi notre route en passant par Pontarlier puis Oye-et-Pallet, Mouthe, Le Séchey, longeant le lac des Rousses puis Le Lieu, Le Chenit et Bois d'Amont !!

À l'approche de l'hôtel, Christian a pris les devants, car il s'est tout à coup rappelé qu'il était déjà venu là précédemment, dans le Jura avec Pulsion Horizon alors qu'il nous avait parlé des Dolomites ou du Tyrol... 

Notez dans ce cas précis, l'intérêt de faire des comptes-rendus !!

Tout est consigné et consultable à l'envi, direk on line, où qu'on soit !!!

"Verba volant, scripta manent "

(Ouais, j'ai encore les pages roses d'un tout vieux Larousse, vous vous souvenez ?  Elles se trouvaient entre la partie "noms communs" et celle dédiée aux "noms propres" et regroupaient les locutions latines et étrangères !)

 

La pluie s'était remise à tomber un peu avant que nous arrivions à l'hôtel "Le Risoux" mais plutôt finement, de sorte que nous avons continué sur notre lancée.  Arrivés là, si Christian est descendu dans le parking à l'arrière du bâtiment, Epifanio et Béatrice ainsi que Josée et moi, avons rangé les motos sous le auvent à l'entrée de l'hôtel.

L'hôtelier nous a reçus très chaleureusement. 

Il faut savoir que nous "faisions l'ouverture" de la saison : et oui, nous étions les premiers clients "après Covid" et à cet égard, il nous a offert le verre de bienvenue un peu plus tard, avant de passer à table.  Un excellent Crémant du Jura, bien meilleur que le Crémant d'Alsace à l'en croire.

Une petite guerre +/- locale derrière cette affirmation ?  Le Jura alsacien existe bel et bien pourtant ;-)

 

Benoit WARNOTTE est apparu sur le seuil également et nous a accueillis très jovialement.  Il nous a confirmé qu'il y avait eu de nombreux désistements et que nous étions les seuls participants au voyage. 

Ainsi, contrairement à la plupart des clubs qui n'organisent des voyages qu'avec un nombre minimum de participants, notre ami "ne compte pas", il ne veut pas décevoir les gens qui ont rêvé de profiter de vacances bien méritées : une philosophie qui le rend éminemment sympathique !

C'est ainsi par exemple, que lorsqu'il est passé un jour à la maison, Georges L. m'avait raconté qu'il était parti dans les Dolomites avec lui (l'an dernier je crois) et qu'ils n'étaient que ... TROIS motards au départ !!

Entre parenthèses, l'ami Georges L. fait partie de ceux qui se sont désistés en toute dernière minute : des problèmes domestiques et de santé l'ont empêché.  Bien dommage pour lui ... il a raté quelque chose de grandiose ;-)

 

Une mauvaise surprise nous attendait dans notre chambre n°102 : au moment de prendre notre douche, le robinet refusa tout service avec un psssccchhht suivi de 3 gouttes d'eau. Contact avec la réception, envoi d'un technicien, qui conclu qu'il faut le remplacer complètement ! 

Une solution hybride nous a été proposée : une seconde chambre (108) avec une salle de bains 100% opérationnelle dont nous pouvions disposer à notre guise. 

Nous nous en sommes accommodés parce que nous sommes des gens accommodants. Pour nous remercier, Jocelyn nous a offert l'apéritif ce premier soir ! 

 

Et donc nous étions 6 à table ce soir là et dans la salle ! Ah non, un couple de motards allemands (2 Yamaha, une MT-O9 Tracer pour Mr et une MT-07 pour Mme) était de passage pour une nuit. 

Nous avons enfin fait plus ample connaissance avec Benoît, un sacré personnage, c'est le moins qu'on puisse écrire. Il pourrait écrire un livre voire quelques tomes tant il a du vécu, un passé riche en anecdotes et un présent tout aussi exaltant dans son nouveau pays d'adoption, le Sénégal.

Pendant que nous mangions, il nous en a fait découvrir quelques pages assorties de quelques bonnes histoires. Christian et Epifanio ont par ailleurs discuté app's sur smartphone et ce dernier a téléchargé les fichiers GPX sur le sien. Je crois qu'à très court terme, les GPS Garmin, Tom Tom et les Tripy ont du souci à se faire. 

Aussi loin que je sois concerné, je m'en tiens, comme à une bouée, au Tripy mais il est clair qu'il va sans doute falloir remettre tout cela en question ! J'ai pris quelques notes ce soir là à ce sujet mais ne suis pas revenu dessus depuis. 

Pour ce qui est du repas, rien de particulier à signaler, c'était donc bon et les boissons étaient comprises dans la demi-pension. 

Je crois qu'on a terminé au bar avant de regagner nos chambres. 

Petit déjeuner prévu à 8h00 pour une 1ère boucle de +/- 250 kilomètres.     


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  • #1

    Alberto (mercredi, 21 juillet 2021 21:04)

    Un détail que j'oubliais : au matin du 2ème jour, l'ex-appuie-tête, qui servait de coussin pour le bas du dos de Josée, avait disparu ! J'ai le sentiment qu'on me l'a piqué, à moins que je l'aie perdu en route mais je doute !


Jour 3

Cascade(s) du Hérisson, MENETRUX EN JOUX
Cascade(s) du Hérisson, MENETRUX EN JOUX

Vérification faite, le road-book du jour était constitué de deux traces, la première, longue de 175 kilomètres nous menait jusque Château-Chalon et la seconde, de 92 km, nous ramenait à Bois d'Amont.

Benoit avait sorti la KAWA ER5 de la camionnette pour nous accompagner sur une partie du trajet.

Nous avons pris le petit-déjeuner tranquillement et ne sommes partis qu'après 9h30.

Après à peine une dizaine de kilomètres, alors que nous longions le lac des Rousses, Benoit est parti devant en nous demandant d'attendre quelques minutes avant de redémarrer.

Nous étions justement à hauteur de cette belle maison que vous voyez là, un exemple d'intégration totalement naturelle !

Et donc, nous sommes repartis et quelques accélérations plus tard, nous sommes passés à sa hauteur alors qu'il nous filmait.  C'est une de ses excellentes habitudes de réaliser quelques courtes vidéos accompagnées d'un bref commentaire commençant généralement par "Petit coucou de ... ".  Elles sont consignées à la fin du récit et accessibles si vous avez un compte Fb. 

Il me semble qu'il a parlé un soir de les enregistrer sur YouTube, affaire à suivre ! 

Cela étant dit, si vous êtes réfractaires à Facebook, n'allez pas créer un compte juste pour visionner ces petits clips, hein !

Ce n'est pas du FELLAINI comme dirait Benjamin DECEUNINK, ni d'ailleurs du FELLINI à en croire Hugues DAYEZ !! 

Perso, je trouve ses travellings avants, arrières, en l'air, par terre, pour le moins pas ordinaires 😆

Plus loin, nous sommes arrivés dans le Parc Naturel Régional du Haut-Jura et à hauteur de Gex, nous avons planté les machines sur le côté pour profiter du splendide panorama qui s'offrait à nos yeux ébahis, non, pas du Limousin qu'on a pendu avec ses tripes, m'enfin !!

Benoit est à nouveau parti devant pour nous filmer. Après ce second court-métrage, il est retourné à l'hôtel car il avait un dossier à préparer concernant des plantations de moringas, des arbres très résistants à la sécheresse et aux nombreuses vertus aussi bien en terme de nourriture que médicinal. Il est en contact avec des investisseurs et des collectivités pour lancer un important projet là-bas, au Sénégal ! 

 

Bien loin de ses/ces préoccupations, nous avons poursuivi notre route, passant par Saint-Claude, une ville qui méritait sans doute qu'on s'y arrête au vu, notamment, des terrasses qu'elle offrait pour s'y désaltérer et/ou manger.

 

Je dis cela avec un petit regret dans la mesure où, un petit quart d'heure plus tard, nous sommes arrivés à l'entrée de Saint-Lupcin et avons choisi de nous arrêter au premier resto venu, Le Plat'O. 

De fait, on n'y a pas très bien mangé avec, au plat du jour, une formule soit entrée/plat ou plat/dessert à 13,50 €.  Nous avons tous choisi la 1ère formule avec une tranche de pâté et une lasagne au saumon qui semblait juste sortie du congélateur puis du micro-ondes, l'inverse et on s'y cassait les dents.  Finalement, une seconde pâtée !

Bah, c'était mangeable et nous a calés pour quelques heures, n'est-ce pas là l'essentiel ? Non ?? Ah bon !!

Château-Chalon
Château-Chalon

Et donc on est repartis la besace pleine en passant par Clairvaux-les-Lacs, Châtillon, Vevy puis je me suis arrêté à Baume-les-Messieurs, en attendant mes copains qui s'étaient trompés de chemin : y a pas à tortiller, les smartphones et autres GPS c'est bien pratique mais les infos sont autrement moins claires que sur nos Tripy, I ou II ! ! !

 

Quelques minutes plus tard nous sommes arrivés à Château-Chalon. 

Nous nous sommes mis en quête d'un endroit pour nous désaltérer et avons planté les 3 machines devant l'entrée. 

Le tenancier nous a averti et proposé de rejoindre le parking privé qui se trouvait à l'arrière de la demeure. 

Alors que les hommes s'installaient à l'ombre autour d'une petite table ronde, les femmes sont parties à la recherche de toilettes publiques, la maison d'hôtes n'offrant pas ce service. Elles ont mis des plombes à les trouver mais du coup, c'est à Josée qu'on doit toutes les belles photos du village.

On a siroté de La Rouget de Lisle, dont de la Millefleur au miel  et on a bien profité de ce moment paisible et hors du temps.

Cascades du Hérisson
Cascades du Hérisson

On s'est arrachés presqu'à regret et on a continué sur Pont-du-Navoy et Doucier jusqu'à arriver à Ménétrux-en-Joux : à gauche, on continuait sur le road-book, à droite on faisait un crochet vers les Cascades du Hérisson.

Benoît nous avait presque mis au défi dans la mesure où il nous a dit que "jamais personne ne faisait le détour" !

Fallait-il le croire ?

Reste que nous y sommes allés.  Nous avons rangé les motos dans le parking (payant, pas payant ?  Je ne sais pas car je suis passé à côté d'Epifanio qui s'était arrêté à la borne devant la barrière).

On a discuté avec le garde qui nous a un peu charriés à ce sujet et qui nous a signalé que la 1ère cascade était juste à quelques centaines de mètres.

Il faut savoir qu'il y a 7 cascades et que pour les voir toutes, une randonnée de 3h aller/retour est au programme.  Entre nous, si j'ai bien compris, la 1ère est la plus impressionnante, 28 mètres de haut tout de même !

On s'y est arrêtés, on a fait plusieurs photos et puis on est revenus sur nos pas jusqu'au parking.

Il nous  restait alors une soixantaine de kilomètres à parcourir via La Chaud-du-Dombief, La Chaumusse, Grande-Rivière, Morbier et Les Rousses.

 

Lorsque nous sommes arrivés à l'hôtel, Benoit nous attendait pour "l'apéro-camionnette" : voilà encore une coutume chez Pulsion Horizon.

Benoit ouvre la porte coulissante latérale de la camionnette sur ... la caverne d'Ali Baba : des zakouskis (saucisses, chips, etc.) et divers alcools dont un Martini Corse ce soir-là pour ma part. 

Il estime que c'est un moment de partage et une façon de se retrouver tous autour d'un verre plutôt que de faire des "clans" au bar ou à table.

Bon, là, nous n'étions que 5 et ça ne se justifiait que ... euh ... pour se faire plaisir !   Cela ne nous empêchait pas, par ailleurs, de prendre un autre apéro après la douche et avant le repas du soir !! 

 

Justement, pour ce qui est du repas, j'avoue n'avoir rien noté mais je tiens à préciser, sauf à l'avoir déjà écrit, que c'était généralement bon, frais et varié, avec toujours les vins à volonté.  De nouveau, nous avons eu droit à quelques blagues de la part de notre ineffable accompagnateur mais nous avons bien entendu échangé sur pleins de sujets ...

Lesquels ?  Boh ...


Jour 4

Epifanio, Béatrice et Josée, Lac de Saint Point, base nautique des Grangettes
Epifanio, Béatrice et Josée, Lac de Saint Point, base nautique des Grangettes

À nouveau 2 morceaux de road-book (A & B) avec 95 kilomètres jusqu'au lac de Saint-Point et 119 pour revenir sur Bois d'Amont.

Et à nouveau, Benoit nous a accompagnés sur les premiers kilomètres avec sa Kawa ER5 pour rapporter une moisson de petits clips et de petits coucous. 

Non, il n'a pas ramené des coucous comme on en trouve en Forêt Noire !

C'est juste que, comme je l'ai déjà dit, faut suivre aussi, hein, il commence généralement ses vidéos en disant : "Petit coucou de .... "

La Cluse-et-Mijoux
La Cluse-et-Mijoux

Et donc, nous sommes partis en longeant le lac des Rousses par Le Chenit et L'Abbaye, puis avons continué sur Juriens, Romainmôtiers-Envy, Orbe, Mathod, Champvent puis Vuiteboeuf  jusqu'à arriver en Suisse, à Sainte-Croix où nous avons fait les pleins.  À noter au passage que les 2 BM semblent avoir consommé bien plus que la frugale YAMAHA ...

 

L'essence était affichée à plus de 1,7 ... mais il s'agissait de francs suisses et sans connaître la parité nous ne savons pas si nous avons fait une bonne ou une mauvaise affaire !  Mais au diable l'avarice, n'est-ce pas, et les varices, et les varicelles et les avaricieux !! 

 

À propos "d'affaire", on s'est encore faits avoir avec Proximus et sa recherche de satellites (?) avec un surcoût facturé de + de 12 €. 

Au retour, on a appelé l'opérateur, on a expliqué le problème et il s'est empressé d'établir une note de crédit.

Vérifiez bien vos consommations lorsque vous franchissez les frontières européennes  et n'hésitez pas à contester !

 

Retour en France jusque Les Rosiers avant Pontarlier et ensuite, plein sud par les D437 et D129, longeant le Doubs, vers Oye-et-Pallet, puis Les Grangettes et sa base nautique sur le lac de Saint-Point.

Nous avons commencé par boire une bière puis nous avons décidé de rester là pour manger.  On s'est contenté d'un sandwich, chaud ou froid suivant le choix de chacun.

Une seconde bière est venue bien à propos pour étancher nos soifs, c'est qu'il "faisait grand beau dans cet endroit paradis" comme dit Benoit ;-)

Nous sommes repartis sur Censeau, Anderlot-en-Montagne, Vers-en-Montagne, Saint-Germain-en-Montagne et, croyez-le ou non, on se serait cru-en-montagne tant les villages et les routes empruntées rappelaient celles de ... montagne avec, vous l'aurez compris, des passages jouissifs pour tout qui aime les virages serrés !! 

Autant Epifanio avec Béatrice que Christian sur sa puissante R 1250 RS prenaient manifestement du plaisir sur ces routes : nous avions le même et très bon rythme et je dois à la vérité de dire que le couple de ces "flat twin", même le vieux moulin de la GS (10 ans), impressionnent à la relance et mon "CP3" devait être maintenu dans les tours pour ne pas perdre trop de terrain dans les phases de ré-accélération : le prochain sera un twin ...  peut-être !!

Petite charentaise technique au passage : la chaîne faisait pas mal de bruit.  Alors ?  Trop ou pas assez tendue ??  Je dois m'en inquiéter en tout cas !

 

On a continué sur Équevillon, Lent, Sirod, Gillois, Les planches-en-Montagne, Foncine-le-bas, Saint Laurent-en-Grandaux, Morbier, on est passé outre Les Rousses mais y sommes ensuite revenus pour y faire une petite promenade avant de boire un coup sur la place, et encore des "Rouget de Lisle"!

Nous sommes rentrés et avons directement pris la direction de nos chambres pour nous rafraîchir. 

 

Apéritif en terrasse le soir puis repas avec un truc mariné dans la cramaillote (!?). Avec aussi des spéculations quant au départ du lendemain car, oui, nos amis ainsi que l'organisateur, prenaient la route du retour vers la Belgique le dimanche 27, en une seule et longue étape de plus de 600 kilomètres. Sans doute bien moins pour Christian qui regagnait le Luxembourg.

Et donc, on a fait nos adieux ce soir-là, après quelques verres de liqueur de sapin offerts par Christian.


Jour 5

On quitte l'Hôtel Le Risoux, BOIS D'AMONT
On quitte l'Hôtel Le Risoux, BOIS D'AMONT

Nos amis avaient obtenu d'avancer le petit-déjeuner à 7h00.

Nous nous sommes levés un peu plus tard mais nous étions bien présents "sur le pont" pour les saluer à 8h00 lorsqu'ils ont pris la route du retour.

Ensuite, nous avons été prendre notre dernier petit-déjeuner au Risoux à notre aise.  Benoit nous a rejoints un moment avant de nous saluer à son tour dans la mesure où il devait suivre "le gros des troupes" en cas de problème et peut-être aussi pour les éventuels bagages à restituer (?).

 

Nous sommes retournés à la chambre et avons clôturé les bagages rapidement.

Dernières photos des environs, avec la Suisse en toile de fond, juste derrière les sapins, et des troupeaux de vaches avec leurs cloches qui tintinnabulaient toute la journée) ainsi que de l'entrée de l'hôtel devant lequel trônaient la Tracer et Ma Reine.

Saline Royale, Arc-et-Senans
Saline Royale, Arc-et-Senans

Nous avons pris la route vers 10h00.

J'appréhendais un peu j'avoue, car je n'ai pas trop l'habitude de voyager seul, mais avec Josée et le Tripy à mes côtés, j'étais toutefois rassuré et bien accompagné !

On est passés une énième fois par Les Rousses, puis Morbier, la D127  et Champagnole.

À Salins-les-Bains, profitant d'un feu au rouge, j'ai fait quelques photos car l'endroit m'a paru bien joli. 

J'ai aussi à cœur de faire des photos sur le retour car, trop souvent, on fonce pour rentrer sans plus s'attarder aux endroits par lesquels on passe ! 

Après Chamblay, nous sommes arrivés à Arc-et-Senans, pile en face de la Saline Royale.  Étant donné qu'il était pas loin de midi, nous avons finalement décidé de réserver une table au Bar Restaurant de la Saline, juste au coin de la rue. Nous avons fait un premier petit tour dans les parages, puis sommes allés nous installer. 

On a pris un plat typique du coin : un hamburger franc-comtois !

On a vu défiler quelques convois sympathiques lors de notre arrêt repas/visite : des gars en mobylettes et Lambretta (dont un avec un ciré et un pantalon de pêcheur, jaune canari, qui m'ont rappelé Jacques  G. à sa grande époque, sur son KLE 500 !) puis un cortège de vieux camions d'époque et de guerre ...

 

Avant de repartir, nous nous sommes approchés d'une BMW K 1600 GT : je voulais montrer le confort de la place passagère à Josée.  On a taillé une bavette avec le couple propriétaire de l'engin, des belges qui descendaient dans le sud !

 

13h47 : arrêt sur un pont sur le Doubs à Rans avec photo à la clé.

14h50 : arrivée à Champlitte avec d'un côté le château et de l'autre une taverne.  Si la porte de celle-ci était grande ouverte, le bistrot était fermé pour cause de deuil.  Nous avons compati et nous sommes rabattus du coup sur un fond de bouteille d'eau qui trainait dans le top-case ;-(

Le château et ses alentours ainsi que son musée qui offre un aperçu de la vie rurale au tournant du XIXème siècle, méritent certainement une visite : ce sera pour une prochaine fois !

 

Nous avons tenu encore 90 bornes, via Langres, le contournement de Chaumont par Brottes et Buxereuilles, puis direction Jonchéry (un endroit que l'on connait pour y avoir quelques fois suivi le Dark Dog Tour avec les copains) pour arriver enfin à Bologne !!

Château de Champlitte
Château de Champlitte

C'est là, qu'au détour d'un carrefour, on a vu une église, un endroit pour ranger la moto et un café-restaurant !!

Juste à côté il y avait une petite maison avec, sur la porte, une pub pour les piles Leclanché et devant laquelle une Peugeot 403 était garée. Cela m'a ramené 56 ans en arrière : le boucher du quartier avait la même et j'étais copain avec son fils. On allait parfois livrer de la viande à bicyclette... 

Pendant qu'on sirotait une Leffe, à défaut de mieux, nous avons vu défiler quelques citoyens qui entraient et sortaient de la Mairie du village.

Nous avons eu la confirmation, plus tard, qu'il s'agissait de personnes qui venaient remplir leur devoir de citoyen pour les élections régionales !

 

Si je compte bien, en suivant la trace sur le Road-Tracer, il nous restait alors une septantaine de kilomètres à parcourir.

On a fait un court arrêt juste sur une écluse du Canal entre Champagne et Bourgogne, à hauteur de Froncles puis on a traversé Chevillon et Chamouilley avant d'arriver dans la périphérie de Saint-Dizier où j'ai fait le plein dans un Intermarché : 22,70 € de Super 95 E10.

Écluse à Froncles, sur le Canal Entre Champagne et Bourgogne
Écluse à Froncles, sur le Canal Entre Champagne et Bourgogne

Arrivés à l'hôtel, la réceptionniste nous a fait le topo en nous assurant que nous ne devions pas réserver notre repas du soir au Courtepaille voisin !

Grossière erreur car lorsque nous nous sommes présentés vers 20h00, un serveur nous a dit qu'ils étaient au complet !

Fâchés, nous avons fait part de notre façon de penser à lui d'abord et à la réceptionniste ensuite !!

Elle était désolée car elle n'imaginait absolument pas qu'il y aurait un problème.

Du coup, elle nous a proposé une petite restauration rapide autant qu'immangeable que nous avons consommée dans la chambre.

Je dis immangeable mais c'est mentir car j'ai "tout mangé" mon gâchis hachis parmentier malgré tout.  Quant au croque-monsieur de madame, il était tout-à-fait correct à l'en croire et je la crois sur parole !

 

Réveil réglé à 7h30 pour ce qui allait être la dernière journée du voyage, direction la casbah, hallelujah  !!

Un road-book de 274 kilomètres avec Namur pour destination nous attendait.

 

À suivre ...


Jour 6

Pique-nique à SAMOGNEUX
Pique-nique à SAMOGNEUX

Pas de problème pour le petit-déjeuner : nous étions attendus et c'est tout juste si on n'a pas déroulé le tapis rouge sous nos pieds, hé hé !!

Je déconne, c'était au Festival de Cannes il y a quelques années , oh oh oh !!!

 

La salle était presque vide et le buffet plein, l'idéal pour déjeuner en paix et en suffisance.

J'ai retiré le bloc-disque installé la veille, arrimé le top-case et la valise latérale droite et nous avons quitté les lieux après nous être acquittés de nos dettes.

 

Nous avons eu du mal pour  sortir de la périphérie de Saint-Dizier, avec sa multitude de ronds-points, car le road-book nous faisait emprunter une voie en travaux et puis le Tripy s'est affolé jusqu'à ce qu'il retrouve - enfin - le Nord et qu'il nous permette d'embrayer sur la bonne trace.

Haumont-près-Samogneux ,village détruit
Haumont-près-Samogneux ,village détruit

Ainsi donc, nous voilà bien partis en direction de Chancenay, Baudonvilliers, Saudrupt puis Bar-le-Duc.

 

On a continué sur Saint-Mihiel, Ancemont, Haudainville, Verdun.  Sortis de là,  au détour d'un rond-point, à Belleville-sur-Meuse, on a vu un Lidl.  C'est là que Josée a tapé sur mon épaule pour me proposer de nous y arrêter pour acheter un pique-nique : mais quelle bonne idée, indeed !!

J'ai poussé la Tracer à l'ombre pour nous abriter du soleil pendant qu'elle entrait dans le magasin.

Elle est sortie (à 13h20) avec 2 baguettes céréales, du jambon sec, de la mousse de foie de canard, des rillettes de thon, du Comté AOP affiné, 2 escargots aux raisins et des Coca-Cola : de quoi nourrir un groupe de motards affamés (ou presque), pour la modique somme de 12,63 €.

 

On a roulé quelques kilomètres sur la D964 et à la sortie de Samogneux, on a vu une aire et quelques bancs.

On en a choisi un à l'ombre et on a sorti le matos !

On n'a pas tout mangé, d'ailleurs, on a soupé avec les restes et une salade verte ce soir-là, à la maison !!

Il y avait une toute petite route qui s'enfonçait dans la campagne et qui menait à Haumont-près-Samogneux, un village détruit ...

Comme on avait du temps devant nous, on a poussé dans cette direction : la route était en très mauvais état et, au bout, il y avait un très beau mémorial, la chapelle Saint-Nicolas.  Il y avait aussi des photos grandeur nature d'habitants du village ayant vécu à l'époque (1914-18) avant qu'il soit totalement détruit et jamais reconstruit : émouvant !

Nous n'avons pas pu pousser plus loin car deux camionnettes de la régie des eaux barraient le chemin. 

DOUZY
DOUZY

Et donc, nous voilà repartis sur cette même D964 sur une soixantaine de kilomètres via Stenay puis Douzy.

 

Nouvel arrêt à 16h00 sur la Place du 11 novembre,  avec la statue colorée d'un Poilu et une belle église à la flèche pointue !

Nous nous sommes désaltérés et détendu les jambes une dernière fois avant d'entamer la dernière partie du road-book.

 

Il passait par Francheval, La Chapelle, Menuchenet, Bièvre, Beauraing, Dinant, Yvoir, Annevoie-Rouillon, Profondeville, Wépion et Namur.

Là, on a pris la bretelle d'autoroute, j'ai mis le cruise control sur 130 km/h au compteur et j'ai posé négligemment (^^) la main sur le rétro droit, histoire de soulager le poignet !

On était à la maison vers 18h00 je crois.

Épilogue

26/07/2021

Que dire en bas de ça ?

Au total, on a parcouru un peu moins de 2.000 kilomètres et autant de virages.

Oh, j'ai certainement oublié de raconter l'une ou l'autre chose mais cela fait bientôt 1 mois jour pour jour qu'on est revenus et on ne peut décemment pas m'en tenir rigueur je crois.

Je compte d'ailleurs sur Béatrice, Epifanio et Christian pour compléter le récit : je leur ai transmis le lien, la balle est dans leur camp. 

Ce qui est sûr, c'est que Béatrice a pris énormément de photos : elle avait le bras gauche presque toujours tendu avec, à son bout, un appareil photos, et elle a certainement engrangé près d'un millier de clichés !  Ils devraient être disponibles incessamment bientôt.  Epifanio m'a demandé aujourd'hui d'être patient !

Affaire à suivre à ce niveau-là donc.

Voilà encore une belle expérience, avec un tout petit petit groupe et un organisateur aux petits soins pour ses ouailles.

On a d'ailleurs signé pour un prochain et long voyage dans quelques semaines à peine.

***  FIN ***



Addendum ce 9 août 2021

Les photos de Béatrice et Epifanio sont accessibles !! ICI !!

Des photos et quelques vidéos également !