Pas de sortie en club et en nombre cette fois : juste moi et 2 vieux amis ;-)

Ça commence généralement par un plein d’essence.  Station Total Express, Route de Philippeville, pompe n°1 : elle débite 1€88 d’essence et en reste là.  Pas assez pour faire les 263 km de la balade prévue ainsi que les kilomètres qui me séparent du point de départ qui, soit dit entre parenthèse, est le même que celui d'arrivée : le Lunch Garden de Jambes !  Cela m’en faisait une belle. 

Je vais donc à la pompe n°2 et "complète" le plein jusqu'à ras bord.

Je ne remarque pas que le sol est souillé d’essence et ne fais pas le lien avec des bottes devenues soudainement très glissantes au moment de grimper sur la machine ...

Me voilà parti pour une quarantaine de kilomètres en direction de Jambes.  Chemin faisant, je me rends compte qu’à ce rythme là j’allais être 20 minutes à l’avance au rendez-vous fixé à 10h30. 

Je quitte donc l’autoroute à Spy, pensant qu’emprunter les petites routes me ferait ... perdre du temps.  Et en fait, pas du tout, voire l’inverse.  

Par contre, le reste du parcours était truffé de limitations de vitesses (30, 50, 70), de l’un ou l’autre radar ainsi que de "gendarmes couchés" : ben oui, à cette heure là, un dimanche en plus, ils dorment 😴...

Je suis arrivé au rdv à 10h12 mais le vieil ami François, plus jeune que moi en fait, était déjà là.  

Cela nous a donné le temps de faire le tour des nouvelles en attendant Godot Georges qui, lui, est arrivé à l’heure.

C’est lui aussi qui avait proposé le road-book, puisé dans une bibliothèque sur le Net.  Comme François avait pris la peine de +/- le convertir en fichier ".trb" et qu’il avait planté son Tripy I au guidon de sa superbe GUZZI V85TT, on lui a proposé de prendre la tête du trio, ce qu’il a fait de bonne grâce !!!

On est parti sur Loyers puis Strud et Coutisse.  J’avais remarqué quelques "pièges" lorsque j’avais importé le  fichier dans mon Tom Tom.

Et de fait, à un moment on s'est engagé dans une voie sans issue qu’on croyait pouvoir ignorer mais au bout de la descente il y avait un double barrage de blocs en béton : les cylindres en V de la belle italienne sont passés les doigts dans le nez, mais les 2 cylindres fânés de nos GS y sont arrivés au forceps entre les premiers blocs mais pas entre les seconds. 

Il fallait les contourner par un étroit passage boueux, en montée et en devers.  On a pris notre courage à 2 mains, nos guidons avec les 2 autres et on a fait demi-tour.