Les photos du premier jour ! (cliquez SVP)
Il consistait en une étape longue de + de 600 kilomètres avec départ à Hamois et arrivée à l'Hôtel des 13 assiettes à Le Val Saint Père, à un jet de pierre du Mont St Michel ...
N'étant pas du club et par conséquent du "coin", nous avons commencé par faire 75 bornes dans le sens opposé aux aiguilles d'une montre (!!), c'est-à-dire plein est alors que la Normandie est à l'ouest !
En attendant l'autocar qui devait être là à 7 heures moins le quart ... et qui est arrivé avec retard, on a déjà fait connaissance avec quelques autres participants dont André l'organisateur et René, le secrétaire du club.
On s'est arrêté une première fois pour embarquer 2 ou 3 personnes, puis pour la collation vers 10h30 ainsi qu'à 13 heures environ pour manger dans un resto-route sur l'aire "Coeur des Hauts de France" à hauteur d'Assevillers, me semble-t-il.
Je dis cela parce qu'en fait, je n'ai A-B-S-O-L-U-M-E-N-T pas été attentif au trajet que nous avons suivi. J'ai juste le souvenir que le chauffeur, Alain, a parlé de l'aire des Hauts de France, une nouvelle appellation ET de la région ET, par conséquent, de l'aire en question !!
On a mangé frugalement d'un sandwich pour ma Moitié et d'un sandwich et demi pour moi, l'autre moitié, bien emballée, rejoignant le fond du sac à dos. C'est fou comme la bouffe industrielle est chère dans ce genre d'endroit. Il y avait bien une espèce de sorte de traiteur ("Paul") mais la file d'attente était bien longue et je n'ai pas eu d'écho concernant la "déliciosité" des denrées proposées ...
On a marqué un nouvel arrêt +/- 2 heures après le déjeuner (attention, pour rappel on est en France et donc, on y déjeune et point ne dîne à midi, voyez ?) et on est arrivé à l'hôtel qu'il devait être 16h30-16h45 environ.
Si certains ont été logés dans des chambres, nous avons été installés dans un petit "cottage" (N°50) dont tout l'aménagement intérieur était fait de bois, dans une ambiance chaleureuse et cosy.
Pas trop d'espace mais suffisamment pour être à son aise.
On a vidé les valises, on est passé sous la douche, chacun à son tour ^^ et on a été faire un petit tour dans les environs avant de rejoindre le groupe pour le verre de bienvenue.
Ce que je pense être le directeur de l'hôtel a fait un petit speech, un peu comme s'il s'adressait à une classe d'ados (à prendre pour un compliment ... ou pas, suivant votre humeur !) et après le cidre régional, on a été invité à passer à table. Tous les menus sont repris sur deux feuilles descriptives que vous trouverez en illustration du "jour 5" de notre séjour. Sans doute pour créer la surprise, nos hôtes du jour ont espièglement inversé les menus ...
En fin de repas, il me semble que quelques uns sont repassés au bar pour un petit calva ...
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Les photos du deuxième jour !!
Debout à 7h00, petit-déjeuner à 7h30 et départ à 8h30 !!
Un mot sur le buffet, enfin deux mots : très bien !
Rien n'y manquait d'essentiel en tout cas. On peut toujours mégoter pour les plus "salés" d'entre nous, par exemple, avec toujours le même jambon cuit et un fromage sans saveur mais bon ... on n'est pas là pour s'empiffrer non plus !!
A 8h30 on est tous parti à pied en direction des "Prés salés" qui n'étaient pas bien loin.
Au décompte, on a marché ainsi plus de 4 heures et on a couvert un peu plus de 13 kilomètres en longeant la Sélune, en passant par le Gué de l'Épine, en zigzagant entre des millions de crottes abandonnées par des milliers de moutons et en écoutant notre guide jamais à court d'infos et d'anecdotes sur l'histoire avec un grand et un petit "h".
Il a notamment expliqué pourquoi "Les 13 assiettes" mais ... je n'en ai qu'un vague souvenir : j'espère que vous n'en ferez pas un plat ... auquel cas ils seront 14 !
Vers 11 heures, on a failli attendre le van qui devait nous amener les produits du terroir (et du "meroir") à déguster. Il était resté bloqué derrière une vague laineuse de moutons justement !
Il y avait des huîtres, des fines tranches d'andouille, le tout arrosé d'un frais Pommeau du cru, vraiment de quoi se remettre en jambes pour la suite pour peu qu'on fasse preuve de modération bien entendu !
On a donc continué de plus belle et on a tenu bon jusqu'au pique-nique, plus conventionnel puisque fait de baguettes (du pain français !), de tranches de rôti de porc et de taboulé, la Cristalline constituant l'unique breuvage, celui des sages, comme une image, pas d'Épinal dans ce cas-ci puisqu'on n'est pas dans les Vosges, faut-il le souligner ?
On est rentré à l'hôtel et on nous a donné 15 longues (!) minutes pour nous rafraîchir et nous changer pour la visite du Mont Saint Michel.
Nous avions décidé de visiter l'Abbaye et suite au conseil d'André, afin d'éviter les files, nous avions acheté nos billets d'entrée via la billetterie disponible sur Internet.
Après le car, nous avons pris la navette qui nous a déposés au pied du Mont, la Merveille de l'Occident comme on la surnomme.
La grimpette via les petites rues commerçantes était bien ardue : on l'a bien méritée cette visite, croyez-moi !
On s'est dispersé dans les innombrables salles de l'édifice.
On s'est raccroché à un groupe dont la guide s'exprimait en français et on ... n'a pas retenu grand chose de ce qu'elle a raconté ! C'était bien intéressant et elle maîtrisait parfaitement son sujet. Le truc c'est qu'on écoute d'une oreille distraite pendant que l'autre regarde tout autour pour s'imprégner des lieux !
Si, si, parfois on écoute avec les yeux et on regarde avec les oreilles, c'est l'éveil des sens ... dessus dessous !!
On a terminé la visite en descendant par les remparts, en remontant (!) ensuite l'artère principale (2m25 de large !) avec un crochet par le glacier pour s'offrir un gelato à l'italienne malgré un fond de l'air bien frais, laïho, laiho : s'il n'y a plus de saison il n'y a pas non plus de mal à se faire du bien !!
On a pris la navette du retour vers 17h15 car le car, l'autocar, nous attendait à 17h30.
Retour Aux 13 assiettes, crochet par le cottage pour se refaire une beauté, certain(e)s mettant moins de temps que d'autres pour des raisons qui m'échappent, car à 60 balais et plus on est plus belles et beaux que jamais !
Passage au bar pour l'apéro, puis direction la salle de restaurant où le Chef nous a surpris pour la seconde fois puisqu'il nous a servi le repas de la veille.
Explication : jeudi on a eu le menu initialement prévu samedi et vendredi on a eu la terrine de la mer, le confit d'agneau et son jus ainsi que la tarte aux pommes, prévus le jeudi, voyez ?
Tout était bien frais, n'en doutez pas ;-)
Dernier crochet au bar où André a offert le pousse aux couche-moins-tôt !!
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Les photos du troisième jour ICI.
Une journée à marquer d'une empreinte ... de pied, voire deux !!
Au programme : "traversée de la Baie du Mont Saint Michel avec un guide local" ! ... selon les horaires des marées, une phrase qui a toute son importance dans ce milieu entre terre et mer !!
On a bien entendu commencé par prendre le petit-déjeuner (mêmes horaires que la veille) et on a confectionné un petit "casse-dalle" dans la mesure où le pique-nique
n'était prévu que vers 14h39 😋
Le point de départ était fixé dans les prés salés et c'est d'emblée qu'on a dû se déchausser.
On s'est retrouvé pieds nus et, comme la veille, on a zigzagué entre les milliers de crottes laissées par les centaines de moutons : déjà une expédition. Comme entrée en "matière" c'était déjà bien rigolo, cette partie ayant plus porté bonheur à certains qu'à d'autres 😁
Ensuite, seconde et joyeuse entrée, dans une autre matière comme vous le voyez sur la photo.
C'était froid, glissant, mouvant et tout le monde n'y a pas été franco, c'est le moins qu'on puisse écrire.
Une fois "dedans", ça va, le pied s'y fait et le reste du corps suit, obligé qu'il est ... quelque part ! On était accompagné par le responsable de l'hôtel ainsi que par Raphaël, un guide
local. La traversée, longue d'un peu plus de 6 kilomètres a duré presque 3 heures, trois heures fortes en émotions, du rire franc à ... la panique pour certains d'entre nous.
Car, en effet, alors qu'on s'approchait du Mont, qu'on le touchait presque du doigt de pied, les courants de marée devenaient de plus en plus forts et l'eau commençait à nous chatouiller à un
endroit que la décence m'interdit de préciser ici, Votre Sérénité. On s'est serré les coudes et, plutôt que de foncer tête baissée vers le Mont, après quelques minutes au cours desquelles
notre guide Raphaël est allé en éclaireur pour tâter le terrain, on a pris la tangente, pour accompagner le courant et retrouver plus loin, un peu de hauteur.
Certains, pour se donner du courage, chantaient "La danse des canards" pendant que j'entonnais "Plus près de toi Mon Dieu"...
Au grand soulagement (provisoire) de tous, on a enfin gagné la terre ferme, très ferme d'ailleurs, car faite de galets, de cailloux et de rochers.
Certains se sont rechaussés, d'autres ont "escaladé" pieds nus, par la voie nord, jusqu'à arriver au lieu de rendez-vous où le car reprenait ceux qui en avait assez pour les emmener à l'endroit où le pique-nique était prévu.
Les autres, la plupart d'ailleurs, ont avalé leur casse-dalle préparé à la hâte le matin et sont repartis dans l'autre sens pour regagner le point de départ, à marée basse cette fois.
Le départ de cette seconde expédition fut épique tant le sol était glissant et quelques uns se sont rappelés de leur état premier, et pas si lointain, de quadrupèdes ...
Belle expérience de se rapprocher ainsi au plus près de la Nature !
On s'est bien marré au moment de redémarrer, c'est sûr !!
On voit bien ici les trajets empruntés (et rendus ultérieurement, n'ayez crainte) avec les zones impactées par les marées.
Au retour, je n'ai pas pensé tout de suite à réactiver la Polar M430, ceci expliquant le "trou" et la différence de plus d'un kilomètre 300 entre les deux parcours.
Pour la petite histoire, sachez que plusieurs parcours sont bien évidemment disponibles. Ainsi, sur le prospectus que le guide nous a généreusement offert, il est question de :
- la grande traversée,
- la sortie hors piste,
- la petite boucle et
- l'aller simple !!
(Quand je vous le disais qu'il ne fallait pas s'aventurer tout seul !!!)
Tous les détails sur le site http://www.guide-baie.com.
Voilà certainement encore "un truc à faire" avant de partir de l'Autre Côté ou dans "l'eau-de-là" !
On s'est ensuite tous retrouvés au point pique-nique.
Petite "charentaise" à ce sujet ...
Il a toujours manqué quelque chose lors des repas sur le pouce : soit du pain (baguette et/ou mie), soit des couverts, soit de l'eau. A croire qu'ils pensaient réellement en perdre quelques uns dans l'aventure 🤣😂🤣😂
Après le pique-nique, on s'est dirigé vers "le plus beau kilomètre de France" qui, entre charentaises, est aussi le plus beau pays du monde à en croire les autochtones et autres indigènes, c'est dire s'il doit y avoir un tas "de beaux kilomètres", n'est-il pas !
On y a marqué l'arrêt et on a mitraillé l'endroit comme l'envers avec nos appareils photos/smartphones. Un arrêt d'un quart d'heure tout au plus après quoi, il a été décidé de pousser une pointe jusque Granville au surnom flatteur de "Monaco du Nord" !
On avait 45 minutes pour en faire le tour. Plutôt que de grimper sur le rocher et le centre ville, on a pris l'option de marcher 22min30 en direction du petit port de plaisance et on a eu la bonne surprise de tomber sur une "mini concentre" de Citroën dont des modèles très peu connus ou dérivés, certains avec un attelage plutôt sympathique !
Demi-tour gauche et retour au car qui repart en direction du même endroit où nous avions pique-niquer, pour assister au spectacle de la marée montante avec une vague qui investit la baie et qui la recouvre ...
Un spectacle de toute beauté ... que nous n'avons pas pu voir.
D'une part nous étions trop tôt sur l'horaire et, d'autre part, il s'est avéré que le car ne pouvait pas stationner là sur ordre du Maire du coin. On a bien essayé de saouler
soudoyer des employés municipaux qui étaient de faction à l'intersection mais rien n'y fit !
Retour à l'hôtel où une dégustation de produits du terroir était prévue dès 19h00. Nous nous y sommes pointés à 19h30, à l'heure habituelle de l'apéro, et nous avons croqué deux ou trois toasts arrosés de Pommeau.
En fait, un grand comptoir avait été dressé qui étalait tous les produits du terroir effectivement et beaucoup se sont affairés pour en acheter soit en souvenir soit pour les offrir aux familiers restés sur le quai ;-)
Il ne restait plus qu'à "dîner-souper", un menu fait de salade de jambon et de melon, d'un émincé de volaille à la Normande et de riz au lait au caramel beurre salé : trop bon le riz au lait au caramel beurre salé, miam !
C'était l'anniversaire d'André et on a tous entonné la célèbre ritournelle de circonstance. Il est passé aux tables avec du Calvados qu'on a siroté comme il le méritait.
Un passage au bar eut été le bienvenu mais nous étions bien fatigués après cette aussi longue que mémorable journée, de sorte qu'on a gagné notre cottage vers 21h30 tout au plus.
Un peu de lecture et extinction des feux dans la demi-heure !!
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Et voici les photos du 4ème jour !!
Encore un beau programme au menu, jugez plutôt :
"Départ pour Cancale où notre car nous déposera. Randonnée du port de Cancale à la Pointe du Grouin. Découverte des falaises et des petits ports. Pique-nique. L'après-midi, notre car nous emmènera à Saint Malo, la CIté Corsaire. [...] Retour à l'hôtel. Dîner et logement."
Toujours le même horaire : réveil à 7h00, petit-dèj à 7h30, départ au car à 8h30 mon adjudant !!
On quittait la Normandie pour la Bretagne.
Le guide a insisté là-dessus pour souligner que s'il pleuvait on n'avait qu'à s'en prendre à nous-mêmes :-)
Une petite rivalité semble subsister entre Lenorman le normand et Leburton le breton. Petite précision au passage concernant le Mont Saint Michel
: il est bien sur le sol normand, une fois pour toute. Les bretons l'ont géré administrativement pendant 120 ans à une période que j'ai oubliée pour des raisons que j'ai oubliées également
: l'Alzheimer guette c'est sûr !
Il y avait une bonne heure de route pour arriver à Cancale, une destination que connaissait parfaitement un des couples participants (Jean-Jacques et sa compagne) pour y aller très régulièrement dans le même appartement au point d'y avoir des habitudes presque familiales ...
Et cela se comprend tant l'endroit est ... familier, j'entends par là qu'un si petit port, si joli et tranquille (à cette période de l'année) ne peut que vous accueillir les bras ouverts !
Tout le monde le connait et l'appelle "le belge" d'un ton très amical. Et lui connait tout le monde également ainsi que tous les "spots" à ne manquer sous aucun prétexte dans la région ...
Bon, on n'était pas là "que pour flâner" n'est-ce pas !
Il était temps d'attaquer la randonnée pour atteindre la Pointe du Grouin : "environ 3 heures, niveau intermédiaire, dénivelé +/- 60 mètres".
On nous avait annoncé un tronçon de 9 kilomètres, pique-nique puis, pour les plus vaillants, 2 autres kilomètres pour atteindre la Pointe.
Au final, on n'a parcouru que 8 bornes mais ce fut plus dur pour certains que pour d'autres.
Au début, les plus rapides s'arrêtaient régulièrement pour attendre les autres, générant parfois une impatience bien compréhensible puis, d'un commun accord, et dans la mesure où le tracé était bien fléché, on a décidé de marcher chacun à son rythme jusqu'à atteindre "la Pointe G" (que tout le monde a trouvé cette fois) !!
Le spectacle offert tout au long du parcours était splendide.
J'en suis venu à penser et à dire tout haut que ces côtes n'avaient rien à envier à celles, par exemple, qu'offrent des régions plus au sud, voyez ? Des régions à l'accent chantant, entendez ?? Et la compagne de Jean-Marie de dire, que ce n'était quand même pas la même chose, peuchère !!
Pique-nique ... tout pareil ! Manque de pain. Raphaël a poussé une pointe jusqu'au restaurant tout proche mais ils n'avaient que des petits pains juste en suffisance pour les réservations.
On a repris le car ... qui s'est fait désirer car on nous l'a annoncé plusieurs fois à deux-cents mètres, puis à deux-cents autres mètres, etc.
Direction Saint Malo distant d'une vingtaine de kilomètres : nous y étions vers 15 heures ...
Ah, Saint Malo !
On a commencé par en faire tout le tour du haut de ses remparts qui ceinturent la ville, en compagnie de notre guide. Il fallait rester accroché à ses basques pour profiter de son savoir, ce que nous n'avons pas fait, ou juste au début de la promenade ... car comment garder groupées plus de 50 personnes éprises de grand air, hein ??
Impressionnants ces remparts avec des mouettes (ou des goélands ?) qui volent et planent à votre hauteur et qu'on pourrait presque toucher ...
Les vues panoramiques sont également splendides et on ne s'en lasse jamais tant les nuances de couleurs sont infinies ...
Un véritable spectacle permanent qui s'offre aux yeux des promeneurs !!
Après cette ... envolée lyrique, on est redescendu sur terre.
En compagnie d'Irma et son compagnon, ainsi que de Jean-Marie et sa compagne (on n'ose plus écrire mari/épouse tant cela devient rare, cela dit entre parenthèse que je referme par ailleurs), on s'est promené dans les petites rues de la ville : les boutiques et les bistrots ne manquent pas et après quelques léchages de vitrines, on s'est installé à la terrasse d'un café pour siroter qui un café qui un vin blanc ! Mine de rien et pas à pas, au décompte, on a encore ajouté + de 3 km au compteur !
Retour à l'entrée du port pour les dernières photos de l'Étoile du Roy, un fameux trois mats fin comme un gros oiseau, hissez haut, et reprendre l'autocar à 17h30 pour un retour à l'hôtel.
André a pris le micro et a déclaré qu'il avait prévu qu'une fois de retour à Hamois, on pouvait se retrouver pour manger un bout "Chez Marcel".
René, le secrétaire, est passé pour faire la liste des intéressés et leur choix (steak ou vol-au-vent). Nous étions 32 à nous porter volontaires.
On a rejoint l'hôtel une heure plus tard et nous avons pris nos quartiers ^^ dans notre cosy cottage. On y a un peu lambiné et sommes arrivés à l'heure de l'apéro avec un petit retard. En arrivant au bar quelle ne fut pas notre surprise en entendant scander nos prénoms !!
Nous avons été accueillis par des randonneurs en rangs d'honneur (oufti, il est bon celui-là hein ?) parce qu'en fait nous étions (une fois encore ?) les derniers à nous pointer !
Derniers certes mais cela ne nous a pas empêché de recevoir également notre diplôme. Une très belle attention de la part des hôteliers qui ont souligné combien il leur a été agréable d'accompagner un groupe aussi sympathique ... et ce n'était pas des paroles en l'air ... mais plutôt en mer, voyez ?
Tiens, et tant qu'on est "sur la mer", il faut également évoquer le repas du soir. Sans supplément, il était possible de choisir soit le repas gastronomique soit l'assiette de fruits de mer.
Ceux qui ont choisi ce dernier ont été bien inspirés car les autres n'ont eu qu'un repas normal en définitive même si le plat principal consistait en une belle, délicieuse et tendre tranche de mouton des prés salés. Nous avons dû nous armer ... de patience, en attendant le dessert, pendant que les autres nous éclaboussaient de leur ... jus de fruits de mer.
Pour rire j'ai dit au garçon que j'avais commandé des "frites de mer" en sus de mon mouton et vous savez quoi ? Quelques minutes plus tard, il m'a amené une petite assiette à dessert garnie de 5 ou 6 frites provoquant la convoitise de mes voisins de table ! Impayable le gars !!
Un petit détail d'importance, le dernier promis juré, c'est que les boissons à table étaient comprises dans le prix forfaitaire du voyage (vin blanc, rouge, eau et même café), un fait
assez rare que pour être souligné lui aussi.
Et nous n'étions pas au bout de nos surprises à ce niveau ...
Retour dans nos appartements où nous avons préparé nos valises étant entendu que nous quittions Les 13 assiettes le lendemain matin, snif !!
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Au programme : "Petit déjeuner. Retour à la maison"
Que dire en bas de ça ?
Pas grand chose en fait.
Mêmes horaires que les jours précédents.
Dès le petit-déjeuner, je crois, on a appris qu'on irait pas "Chez Marcel" la faute au nombre élevé de participants mais surtout au fait qu'il n'a pas été prévenu à temps pour s'organiser, faire les courses pour autant de personnes et pour toute la logistique qui allait avec : dommage, ç'aurait certainement été un autre excellent moment passé ensemble ...
Sauf erreur, et j'avoue qu'elle est humaine et que je ne suis pas un androïde, on s'est arrêté aux mêmes endroits qu'à l'aller.
Au moment du repas de midi, la bonne surprise vint du fait qu'on n'avait pas épuisé l'enveloppe budgétaire allouée au voyage et que du coup, le repas fut "gratuit", entendez par là qu'il était compris dans le prix global et qu'on a rien dû payer, André restant de planton à côté du caissier pour acquitter le long ticket !!
Dans le car, Marcel est passé dans les rangs pour ramasser les copies du devoir de vacances qu'il nous avait concocté et remis le jour du départ. Dans son souci d'améliorer tous azimutes tout ce qui entoure le club ainsi que pour compléter les statistiques, le formulaire comportait une vingtaine de questions auxquelles nous avions répondu la veille au soir avant de nous abandonner dans les bras de Morphée.
Arrivés à Hamois, Rue d'Hubinne, on s'est tous salués et on s'est promis de se revoir un jour ou l'autre ...
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Pour en terminer voici deux liens :
- d'abord celui du site du club
- ensuite le texte et les nombreuses photos de Jean Marie DE BRUYN qui nous accompagnait lors de ce périple.
Quant à nous, "Giusi et moi", nous tenions à remercier tous les participants pour le très chaleureux accueil qui nous a été réservé et nous espérons pouvoir partager d'autres moments privilégiés comme celui-là dans le futur.