Cela peut en effet sembler bizarre comme titre mais il s'explique aisément.
Il s'agit bel et bien de la toute première sortie de l'année avec la Tracer.
Dois-je rappeler que depuis le 29 septembre 2021, date de notre retour de Corse avec le club Pulsion Horizon et son capitaine, Benoît WARNOTTE, elle n'a quitté le garage que pour faire un brin de toilette, brin de toilette nécessaire afin d'en tirer le portrait sous toutes ses coutures et de constituer un album destiné à être publier dans le but de la mettre en vente. Le dossier a également été transmis au concessionnaire BMW qui s'est chargé de le relayer auprès de divers marchands.
À l'époque, je ne l'ai même pas promenée ne fussent que quelques kilomètres, histoire qu'elle sèche parfaitement !
Vous comprenez maintenant ma et sa frustration ?
5 longs mois sans le moindre hectomètre en selle !!
Cela n'est probablement jamais arrivé en bientôt 22 ans de pratique motocycliste.
Avant de poursuivre, voici un lien vers le petit album de photos que j'ai ramenées de cette balade de 155,8 kilomètres sous le soleil exactement, pas à côté pas n’importe où, sous le soleil, sous le soleil exactement, juste en dessous !! (c'est du Gainsbourg, pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué).
Oui car le soleil était bien présent, dardant ses rayons bienfaisants plus que de raison en cette hivernale saison ! Le thermomètre affichait un sympathique 10-12°C.
Les habitudes se perdent vite et il a fallu que je retrouve mes jeunes pour être fin prêt physiquement et psychologiquement !
Évidemment, dès que j'ai posé les fesses sur la selle et que le tricylindre s'est ébroué, il n'a fallu que quelques hectomètres pour retrouver la banane derrière la visière !
Oubliés les 5 mois de jeun, à nous la route !!
Dès les premiers virages, je me suis surpris à incliner le torse pour les accompagner !!!
J'ai fait un pit-stop à la station service pour vérifier la pression des pneus et j'en ai profité pour assouplir la suspension arrière, tarée qu'elle était pour le duo avec bagages.
Je n'avais pas le temps pour réaliser une grande boucle et c'est, une fois encore, que j'ai jeté mon Dévoluy - comme on dit dans les Hautes-Alpes, région Provence-Alpes-Côte d'Azur - sur un road-book Tripy que j'ai maintes fois emprunté - à vil taux - précédemment, à savoir "Le Val Joly" : il faut dire que je ne m'en lasse pas tant il est intéressant.
Cette fois, je l'ai écourté sur la fin car plutôt que de rentrer dans les petits villages qui bordent les grands axes, sur la fin du parcours ,après Virelles, je suis revenu "volle gas" et c'est une litote, un "understatement" en flamand, via la route des Barrages avec un crochet par Lompret pour tirer le portrait à la Tracer sur le pont de l'Eau Blanche.
Cela devient comme une tradition en fait car c'est le point que j'ai choisi depuis quelques lustres maintenant pour prendre les premières et ... les dernières photos de mes motos successives.
Oui, premières et dernières, comme le titre du texte du jour.
Car, en effet, il est fort probable que cette sortie, qui porte le compteur de la Yamaha à 31.499 kilomètres, soit la dernière qu'elle soit amenée à faire.
Bien qu'un doute subsiste dans la mesure où la nouvelle monture ne devrait arriver que dans une douzaine de jours (récit complété ce 3/03) alors qu'on annonce plein soleil jusque dans le milieu de la semaine prochaine ...
Peut-être aura-t-elle droit à un "baroute" d'honneur.
Oui je sais on dit baroud mais, ici, ça tient davantage ... la route !
Avis aux amateurs ... ou pas !!
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Giusi (vendredi, 04 mars 2022 12:13)
Quel dynamisme dans ce compte rendu !
Je regrette de ne pas t'avoir accompagné tellement tu en donnes envie !�