Quatre belles vallées !!!!

Maison forte à Crupet
Maison forte à Crupet

Je ne savais pas trop où classer cette sortie : il existe bien la rubrique "Sorties d'un jour ... ou deux" mais celle-ci n'a duré qu'un après-midi, de +/- 13h30 à 17h45.  Alors ?  Alors j'ai opté pour la rubrique-à-brac, c-à-d le blog !

Voici, avant de vous en faire un court résumé, les photos du jour.

 

Et donc, le road-book "4 belles vallées" se trouve dans la bibliothèque du Tripy.  Il suffit de demander un "départ à proximité" pour qu'il vous affiche les options disponibles.  Il y en a 3 qui démarrent au "Rond point du Bultia" à Gerpinnes, un de 154 bornes, un autre de 211 et un dernier de 330 kilomètres : j'ai opté pour l'intermédiaire.

S'agissant d'un vieux road-book, l'affichage "boules et flèches" devient plutôt abstrait : par exemple, les ronds-points sont représentés par des carrés tous noirs. Une succession de ronds-points, suivis par un pont sous lequel ruisselle tranquillement une rivière devient un "Tablo" de  PICASSO.

Heureusement, la flèche reste ... une flèche et indique clairement la direction à suivre.

En plus de cette particularité, il faut s'attendre à des modifications de signalisation et c'est le cas ici avec notamment une rue qui est devenue un sens interdit et qui nécessite dès lors de naviguer à la boussole pendant quelques kilomètres pour retrouver la trace initiale.

J'ai aussi eu droit à une route barrée et à une déviation, des choses que je n'apprécie que moyennement mais, ça va, je suis assez rapidement retombé sur mes Continental Road Attack !!

Mais trêve de bavardage, prenons la route si vous voulez bien car elle m'appelle !

Je me suis bien équipé, de pied en cap en passant par les gants et, si j'ai bonne mémoire, j'ai activé les poignées chauffantes de la Tracer car il ne faisait pas particulièrement chaud même si les rayons du soleil dardaient.

Je suis arrivé au rond-point du Bultia à Gerpinnes (voir photo avec son célèbre marcheur, un tambour-major du Second Empire, figure emblématique des marches folkloriques de l'Entre-Sambre-et-Meuse).

Là, je suis parti sur la gauche en direction des "Flaches" puis Fromiée, Biesme, Oret, Stave, Biesmerée, Ermeton-sur-Biert, des routes archi-connues mais archi-sympathiques à rouler au point qu'on ne s'en lasse jamais,  avec aussi bien entendu les lacets qui épousent la Molignée, première vallée parmi les 4, et arrivée à Yvoir pour y voir une magnifique maison de maître devant laquelle je suis tombé en arrêt.

Maison à Yvoir
Maison à Yvoir

J'ai marqué un autre arrêt devant la "Maison Forte" de Crupet.

Lors de notre dernière sortie avec les copains, on était passé à un jet de boulon de 13.  Je ne l'avais plus vue depuis un ... certain temps et la voilà maintenant totalement "nettoyée" après de lourds travaux qui avaient même vu son étang mis à sec.

J'ai ensuite continué sur Dormal, Dorinne, Lisogne et son moulin puis Thynes, Sorinnes et Foy-Notre-Dame.

Là aussi, on y est passés maintes fois, foi de Notre Dame !  Mais c'est toujours un plaisir de passer sous l'arvô du village !!

"Toutes directions" vers Boisselles, Gendron, Celles, Houyet et Feschaux.

Et là, merde : j'arrive en France ! 

Pour rappel, il est interdit de passer les frontières sans motif essentiel.

Alors ?

Que faire ??

Demi-tour ??? 

Vous n'y pensez pas, une de nos devises est "Jamais demi-tour !!"

Je vous avoue qu'à partir de là j'ai roulé de façon discrète, presque furtive, en ne poussant pas les régimes au-delà de 2.354 tr/min, en suivant gentiment les voitures, en me cachant derrière la bulle (un jeu d'enfant vu ma taille), baissant même la visière fumée de mon HJC Rpha 70, craignant de croiser les pandores qui n'attendent que l'occasion de sanctionner des pauvres petits belges égarés comme moi.

Si d'aventure j'avais été arrêté, j'avais cogité un petit speech qui tournait autour de la notion d'essentiel, de non-essentiel et de ... vital et j'aurais alors étayé mes dires par le titre et l'existence de ce site, voyez ?

 

Ce ne fut pas nécessaire finalement et, après quelque 35 bornes sur le sol français, via Fromelennes, Bonsecours, Foisches, Givet, Molhain, Hargnies et Haybes, j'ai retrouvé ma Belgique, ô ô mè-ère chéri-i-ie, et j'ai remis gros gazzz !

J'suis r'parti sur Oignies-en-Thiérache et Olloy-sur-Viroin (4ème vallée) puis j'ai traversé les Matagne, la Grande et la Petite, suis arrivé à Romerée puis Romedenne et là,  Surice-sur-le-gâteau : encore de géniales petites routes où arrondir les flancs des pneus.


Petite charentaise pour signaler que, lors de l'entretien, Rudi m'a averti que les pneus étaient usés de façon non uniforme, le fait de rouler sous-gonflé d'après lui : ça m'étonne un peu car j'y suis attentif. Par ailleurs comme je roule parfois en duo parfois en solo, j'avoue que j'aurais plutôt tendance à rouler avec 300 à 500 grammes de plus. Bizarre ! Affaire à suivre !!


Je referme la charentaise et termine ce compte-rendu avec les derniers patelins traversés : Rosée, Corenne, Florennes, Saint-Aubin, Morialmée, Thy-le-Bauduin, Tarciennes. Les derniers kilomètres sont assez fastidieux et le parcous tarabiscoté avec ces traversées de nombreux villages, tout cela pour éviter à tout prix la nationale 5. Ensuite, retour à la case départ.


J'ai cherché un angle pour prendre le Marcheur en photo mais en vain et le trafic était plutôt dense à ce moment-là.

Je suis passé chez Esso pour faire le plein, histoire d'être prêt pour la prochaine virée.

La Tracer continue d'être économe en essence avec une conso de 4,4 litres au 100 km, de quoi aller plus loin avec un plein, hein! 

La prochaine se fera avec Ma Douce et les copains : on annonce du très beau temps la dernière semaine de mars !! 



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